Plus de 1 125 candidats ont affronté samedi 29 juillet le concours de recrutement des élèves greffiers. L’examen s’est déroulé à Kipé, dans la commune de Ratoma.
Pour la première journée , les candidats ont abordé l’épreuve de culture générale.
C’est dans le cadre de la reforme du secteur de la justice guinéenne, que ce concours est organisé conjointement par les départements de la justice, celui de la fonction publique et de la reforme de l’administration publique.
« L’objectif recherché est le renouvellement du personnel judiciaire. Il n’y a pas beaucoup de greffiers dans le pays, on va renouveler progressivement puisque les anciens vont partir à la retraite. Il y a ce qu’on appelle écart d’âge, il y a déjà à l’école cinquante greffier qui vont sortir bientôt, donc ce qui vont passer le concours aujourd’hui et demain, pourront rentrer à l’école pour parfaire leurs formation», a affirmé Maitre Cheick Sacko ministre guinéen de la Justice.
À seulement quelques minutes du début de l’examen, le président de la commission d’organisation essaye de régler un « petit incident ».
« Il a été demandé à chaque candidat de se présenter au lieu de concours avec une pièce d’identité. Alors un candidat qui vient le jour du concours pour dire que j’ai oublié ma carte, c’est impardonnable, parce que quand on passe un concours national, la première des choses, c’est la rigueur chez soit même» martèle Lamine Kaba.
Ce concours de recrutement des élèves greffiers a pris fin dimanche 30 juillet par les épreuves de la procédure civile et droit pénal. Cinquante élèves seulement seront retenus sur les 1 125 candidats à l’issue des épreuves.