Le chef de file de l’opposition républicaine, Cellou Dalein Diallo compte descendre dans la rue dans les prochains jours. En tout cas, le président de l’UFDG a fait cette déclaration au cours de leur session plénière tenue, vendredi 06 octobre 2017.
À la sortie de cette réunion, le chef de l’opposition républicaine n’attend pas reculer. Il a une nouvelle fois appelé la population à descendre dans la rue, « nous allons exiger la mise en place d’une commission d’enquête parce qu’il n’y en a jamais eu. Il vous souviendra qu’au dialogue de 2013, sous la direction de monsieur Saïd Fofana (ancien Premier ministre ndlr), le gouvernement s’est engagé à diligenter des enquêtes sérieuses. Depuis lors, rien n’a été fait. En 2014, sous la présidence du ministre de la Justice, il s’est tenu un dialogue ; le ministre lui-même a promis de mettre un pool de 8 juges qui devraient être dédiés aux enquêtes annoncées. Jusqu’à présent, il n’y a rien. Nous allons évaluer le sérieux que la CENI va mettre pour le respect du chronogramme. Sur ce, nous serons extrêmement vigilants. S’il y a une volonté ferme d’aller de l’avant et s’il y a des commissions qui sont mises en place pour procéder aux investigations de manière effective, nous allons nous retrouver pour décider. Mais en attendant, nous demandons à la population de rester mobiliser pour continuer les manifestations. Pour le moment, il n’y pas de date nouvelle. Et nous reviendrons vers les populations aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays », a déclaré l’ancien Premier ministre.
De son côté, l’ancien ministre de la Communication renchérit en disant : « L’opposition républicaine a constaté une certaine avancée premièrement, la discussion et la validation du chronogramme fixant la date des élections locales le 4 février 2018. La mise en disposition de 91 milliards à la CENI et l’engagement du président de la République à mettre à disposition le reliquat pour la bonne tenue des élections à la même date».
Par ailleurs, l’opposition républicaine à travers Makanera Kaké constate avec amertume la non installation de la haute Cour de justice. « C’est avec amertume que nous constatons sur tous les autre plans, qu’il n’y a aucune avancée. Par exemple, l’installation de la haute Cour de justice, l’examen et l’adoption de la loi sur la CENI et surtout l’indemnisation des victimes. Rechercher, arrêter les coupables des crimes pendant les manifestations. Et c’est pourquoi, nous avons décidé d’envoyer auprès du ministre de la Justice une délégation à cet effet parce que l’opposition républicaine attache un prix à l’indemnisation et la lutte contre l’impunité. Par rapport au chronogramme électoral, surtout, le respect de la date des élections locales, l’opposition attache un prix et restera vigilante quant à l’application correcte de ce chronogramme et restera ferme par rapport à la date tenue des élections », lance-t-il.