Sous la direction du Directeur Général de la CBG, Monsieur Kémoko Touré, des membres du comité de direction et l’adhésion massive du personnel à la nouvelle vision de progrès impulsée par ses dirigeants, dernièrement, la Compagnie des Bauxites de Guinée a battu un  record de production sans précédent en expédiant plus de 14. 500 000 tonnes métriques de bauxite à 3% d’humidité chargées dans les cales sèches du bateau ELENA VE, ce au titre de l’année 2012. Dans la même perspective, au compte de l’année 2013, elle s’est fixé un objectif annuel de production ambitieux se chiffrant à 15 000.000 tonnes de bauxite à 3% humidité à expédier.
Suite  au contrat de vente de bauxite signé à Abu Dhabi, d’ici l’horizon 2017, la CBG se propose-t-elle d’exporter plus de 20 millions de tonnes de bauxite. Mais, voyons le cycle de ce progrès croissant et constant. Des quarante neufs ans de chargement et d’expédition des minerais de bauxite.
Depuis que le premier bateau minéralier, le CORONIA, a quitté le port de Kamsar le 2 août 1973 avec un chargement de 19 000 tonnes, des progrès ont constamment marqué les diverses étapes du processus de production. L’entreprise a aujourd’hui la possibilité de charger des bateaux de 75000 tonnes de bauxite en moins de Vingt heures. Le plus gros tonnage ayant été chargé sur le navire CONGER avec 74 878 tonnes en 2003. On imagine les problèmes multiples qu’il convient de maîtriser pour aboutir à ces performances. Il faut produire, acheminer, charger, avec en permanence présent à l’esprit, le coefficient de marée qui détermine les rotations à venir, et l’on sait que dans le transport maritime tout a un coût dés lors que ce n’est pas « an act of god ».
Le port accueille chaque année plus de 250 minéraliers et environ 25 navires de commerce.
Pour atteindre cette performance et aboutir au chargement des bateaux minéraliers, à l’expédition des minerais de bauxite, il est important de cerner de près le cycle de la production de l’usine à travers les résultats industriels qui sont naturellement assez éloquents.
La production de l’usine de Kamsar depuis le démarrage de 1973, se traduit par des expéditions cadencées au rythme régulier des navires qui accostent au quai.
L’examen des tonnages expédiés par l’entreprise est éloquent. Les quantités totales depuis la mise en service de l’usine approchent à fin 2011 les 400 millions de tonnes. Le produit est de grande qualité à 3% d’humidité. Les performances initiales tournaient autour de quatre à cinq millions de tonnes par an, ces chiffres étaient dépassés dès la fin des années 70 et un rythme de croisière s’était installé, avec des progressions régulières pour approcher les 14 000 000 de tonnes produites en 2008.
Dans ce contexte, les actes de production et d’expédition sont en harmonie permanente.
Les moindres tâches ont été analysées pour ne rien laisser au hasard et à réduire l’influence de l’événement fortuit. La chaîne de production commence ainsi avec la mine de bauxite. Depuis Sangaredi où elle est récupérée, la bauxite est acheminée par train à Kamsar, à raison de 5 à 6 rotations par jour. Chaque train qui emprunte les 135 kilomètres de voie reliant les deux sites comprend 120 wagons. La flotte est de 557 wagons, et une vingtaine est en permanence en réparation, tandis que 10 locomotives de ligne et 6 locomotives de cour complètent le parc ferroviaire.
La vitesse maximale des trains est de 60 kilo -mètres heure pour les marchandises, tandis qu’un train de voyageurs effectuera la rotation chaque jour légèrement plus vite. La capacité d’évacuation de la bauxite, est, dans ces conditions de prés de 50 000 tonnes par jour, elle s’effectue dans des conditions parfaites de sécurité, reconnues par toutes les instances de contrôle. Des détecteurs de déraillement complètent une panoplie exhaustive. Un wagon transporte ainsi 82 tonnes de bauxite. Ce travail exige une attention extrême. La maintenance du parc est constante, la révision, l’entretien préventif, le retrait planifié des wagons s’inscrit dans ce processus d’efficacité et de sécurité, mais c’est aussi une contrainte qui peut affecter la charge de l’usine, si l’approvisionnement en est contrarié. Le contrôle est permanent. Les quantités qui transitent ainsi par les voies sont systématiquement pesées par des systèmes sophistiqués, assurant en amont et en aval des actes de broyage et de concassage, la régulation adéquate. Des détecteurs magnétiques permettent d’évacuer la ferraille éventuelle. Le broyage s’effectue, alimenté par des roues pelles. Ce sont des équipements lourds, extrêmement coûteux, une roue-pelle représente un achat de l’ordre de 10 millions de dollars, qui s’amortissent dans le temps, sur trente ans en général, signifiant par là même que dans ce domaine d’activité le long terme est la règle, ce qui explique aussi que l’investissement humain l’accompagne, et le personnel guinéen est là pour en porter témoignage..
Pour assurer les expéditions, en dehors de tous aléas, il est nécessaire d’avoir des stocks. La capacité de stockage est de 700 000 tonnes. Tous les trimestres les stocks sont précisément évalués, ils garantissent les cadences d’expédition.
Le moindre incident peut créer une rupture de la chaîne de production. Le maintien des stocks est un acte stratégique et tout est mis en œuvre afin de réduire les événements qui peuvent les affecter en amont car la rotation des navires n’attend pas, les surestaries sont coûteuses.
Depuis la ligne d’exploitation jusqu’au port, la distance est de 1,8 kilomètre, le débit est régulé sur un convoyeur qui vérifie en permanence par un système adéquat de prélèvement l’humidité certifiée ISO. Le respect des normes est un impératif dont l’ensemble du personnel est conscient. La marque de fabrique qui en résulte fait la réputation de la CBG et de la Guinée. Les opérations sont effectuées selon une cadence de 3 mètres cubes par seconde, rien n’est laissé au hasard et le port de Kamsar fut ainsi le premier port guinéen certifié ISO. Le port fait lui aussi de travaux d’entretien réguliers car, pas plus qu’un autre port il n’est à l’abri d’un ensablement invasif. La capacité d’accueil n’est pas extensible à l’infini et les moindres tâches sont toutes vitales.
La Rédaction.

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