Le vendredi dernier , les habitants du quartier Camayenne ont été réveillé par les bruits d'un conflit domanial opposant Djéné Kaba et les autres membres de la famille au tour d’une maison qui a été hérité par les enfants du feu vieux Kaba.
Avec l'intervention des agences de force de l'ordre pour déloger les occupants de ladite concession, le conflit s'est élargi car d'autres jeunes du quartier se sont interposés à cette décision des policiers.
Usage de gaz lacrymogènes, maisons décoiffées, biens emportés et plusieurs personnes blessées tel a été le constat sur le terrain.
Interrogé, un membre de la famille du nom de Fodé Boubacar Kaba affirme que ce litige ne date pas d’aujourd’hui. Selon lui, leur sœur (Djènè Kaba Ndlr) passe par ses relations pour s’accaparer de la concession. "Comme elle a des moyens et vous connaissez la justice guinéenne, elle dit que le procureur Moundjour Chérif est son père qu’elle va nous battre. C’est ainsi ce matin on a subi ce mal et nous résistons pour que l’autorité puisse s’impliquer en tenant compte de nos origines et des papiers. La gendarmerie est venue avec des jeunes volontaires, ils ont décoiffé la maison, pillé le contenu et emporté des biens et de l’argent avec eux. Donc nous sommes là et nous résistons à cette situation, parce que c’est une concession familiale", a-t-il déclaré.
Abdoulaye Cissé journaliste à la radio Nostalgie et voisin de la famille Kaba a fait entendre ceci : "c’est le conflit domanial d’une famille qui a dégénéré ce matin et les forces de l’ordre sont rentrés dans les différentes maisons. Personnellement, quand ils sont venus, je me lavais, ils ont défoncé la porte et jeté des gazs lacrymogènes. Ils ont saccagé le contenu de mon salon. Moi je qualifie cela comme d’assassinat parce qu’ils voulaient nous tués. Je compte porter plainte pour violation de domicile. Je ne vais pas badiner avec ça. Dès lundi, je vais porter plainte à la justice militaire. Heureusement je connais les gens qui se sont livrés à ses pratiques-là. C’est l’escadron mobile de Hamdalaye et celui de Matam".
À souligner que toutes nos tentatives de joindre l'une des actrices principales de ce litige, notamment Djéné Kaba pour équilibrer l’information ont été vaines.
Mohamed Soumah
