Le gouvernement burundais a affirmé jeudi que la contestation qui agite le Burundi depuis fin avril contre un nouveau mandat du président Pierre Nkurunziza avait cessé et accusé les journalistes d'organiser les derniers rassemblements constatés.

"Il n'y a plus de manifestations à Bujumbura ou à l'intérieur du pays (…). Ce qu'on observe sur le terrain, c'est un mouvement de certains journalistes, surtout ceux dépêchés par les médias internationaux, qui recherchent et organisent des groupes de gens", a déclaré à l'AFP le porte-parole adjoint du ministère de la Sécurité publique, Pierre Nkurikiye.

La candidature de M. Nkurunziza à un troisième mandat, que ses adversaires estiment inconstitutionnel, a déclenché le 26 avril un mouvement de contestation émaillé de violences qui ont fait une quarantaine de morts et poussé plus de 100.000 Burundais à fuir vers les pays voisins.

Bujumbura a été depuis cette date le théâtre de manifestations quasi-quotidiennes sévèrement réprimées, parfois à balles réelles, et des rassemblements et des barricades ont également été constatés dans plusieurs localités de province.

Le mouvement de contestation connaît un certain essoufflement depuis plusieurs jours, notamment, selon les organisateurs, parce que la police quadrille les quartiers contestataires et empêchent les manifestants de se rassembler.

Avec AFP

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