Le bureau du conseil national des jeunes de Guinée, version Assise des jeunes de Guinée, était à son tour devant la presse ce mercredi à Conakry. Objectif, faire le bilan des assises nationales des jeunes de Guinée et la présentation du bureau élu. Le conseil a également exprimé sa déception face au comportement du ministère de la jeunesse qui est dans la dynamique de mis en place d’une structure parallèle.
Au total 120 organisations venues a travers le pays se sont retrouver à Mamou la semaine dernière pour élire le conseil national de la jeunesse guinéenne. Ce bureau à pour mission principal d’identifier les maux dont soufre la jeunesse guinéenne.
« Si ailleurs, les jeunes africains sont traités avec attention à tous les niveaux de la vie (éducation et autres activités professionnelles), la Guinée n’a, à date aucune politique de valorisation des ressources juvéniles pour booster l’économie, et accroitre la croissance dans les secteurs de l’agriculture, l’industrie et des télécommunications. Face à ce triste constat, les jeunes guinéens représentatifs de toutes les régions du pays, ont décide de prendre leur responsabilité pour affirmer leurs talents et s’affranchir des pesanteurs socio-politiques qui entravent son épanouissement. » A souligner Mariam Sy Savané vice présidente du conseil national des jeunes de Guinée.
Parallèlement à ce bureau du conseil national de la jeunesse de Guinée, le ministère de la jeunesse a mis en place un autre bureau ce mercredi. Les membres du bureau déçu, Mariama Sy Savané affirme : « pourtant, comme dans d’autres pays, le conseil national de la jeunesse est mis en place par les jeunes. Nous sommes surpris et ahuris de voir que le communiqué du ministère de la jeunesse empêche tout jeune qui n’est pas dans une association de jeunesse de candidater à l’élection du CNJ. Cet acte d’exclusion et discriminatoire démontre qu’il ya une réelle volonté de caporaliser le processus en définissant des règles de jeu difficiles à satisfaire par les jeunes. »
Malgré tout, les jeunes ne comptent pas baisser la garde.
Saikou Yaya Diallo consultant déclare « la coordination a saisi le ministère, et le ministre n’a ni apporté son appui technique, ni son appui financier, ce que les jeunes n’ont pas dit les bailleurs de fond était prêt à accompagner ce projet, il fallait juste le cutis du ministère et le ministère a refugé, en fait le ministère est en faute, on va porter plainte contre le ministère devant les juridictions pour demander réparation. »
Ce bureau a toute fois donné un délai de quarante huit heures au ministère de la jeunesse de retirer son communiqué, passé ce délai ce bureau menace de prendre d’assaut son département pour exiger le départ de Moustapha Naité.
Morciré Camara

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