Après la vague de violence qui a secoué la ville de Boké hier lundi 3 février 2014, une mission du gouvernement séjourne dans la préfecture pour tenter de désamorcer la crise. Cette délégation est conduite par le ministre de la communication Alhousseini Makanéra Kaké. Selon le chef de la délégation, il est prévu des entretiens avec les autorités locales, les sages, les jeunes de Boké, et les familles des victimes.
Pour rappel, tout est parti de la découverte du corps d’un jeune lycéen, chauffeur de taxi moto le 31 janvier dernier aux périphériques de la ville de Boké. Le corps était amputé de quelques doigts et de sa partie génitale. Ce qui aux yeux de certains habitants du Kakandé ressemble à un sacrilège. C’est pourquoi, ce lundi un groupe de jeune a décidé de se rendre justice en s’attaquant au domicile d’un certain « Soul » très riche, d’origine diakanké qu’ils accusent d’être à l’origine de la mort du jeune lycéen pour des faims de maraboutage.
La violence n’a pas enregistré de perte en vie humaines mais beaucoup des dégâts matériels, témoigne un habitant de Boké que nous avons joint ce lundi par téléphone. Selon notre source, le jeune « Soul » étant absent de la ville, sa villa située au quartier »Filira » a été mise à sac et ses voitures ont été également détruites.
Selon les autorités locales, des enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités tant sur les violences, que sur l’assassinat du jeune.
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