Les conséquences de la pollution de l’environnement à Boké est  provoquée l’exploitation minière. La poussière de bauxite sur les cultures, l’eau et leur santé, les populations riveraines des routes et sites miniers de Boké se révoltent périodiquement contre les autorités qu’elles accusent d’affabilité à l’égard des sociétés minières sur place.

L’exploitation minière en Guinée produit beaucoup d’impacts négatifs sur les villageois des sites miniers, des impacts sur l’environnement et le cadre de vie des populations riveraines des activités minières,  de nos jours Boké est la zone la plus exposée.

En effet, une dizaine de compagnie minière résident de nos jours à Boké, une situation qui affectent le cadre de vie et les activités agropastorales des populations  de cette localité. Momo Bangoura citoyens de témoigne « nous sommes entrain de tout perdre, nos champs, nos fleuves sont entrain de tarir, nos animaux non plus d’endroits ou brouter librement des herbes, la coupe abusive des bois risques de nous mener vers la sécheresse. Nous avons plusieurs fois manifestés pour montrer notre indignation face à la floraison des compagnies minières, qui ne respectent pas leur cahier de charge, ils détruisent ».

Avant, cette région était réputée être le grenier de la Guinée, Mais aujourd’hui, elle peine à répondre aux besoins de la consommation locale. Et le souvenir des anciens temps d’abondance est évoqué avec tristesse. Ces populations n’ont pas abandonné l’agriculture par choix. Les terres cultivables se font rares désormais, en raison des dégâts occasionnés par l’exploitation minière. Du port de Dapilon, jusqu’aux plateaux bauxitiques de Dioumayah ainsi que dans les localités environnantes, la production du riz et des autres aliments de base a fortement baissé.

A Boffa, la multinationale ALUFER prépare depuis plusieurs années l’extraction de la bauxite avec le projet Bel Air Mining situé dans la préfecture de Boffa, à 150 km au nord de Conakry et 15 km de la côte du Golfe de Guinée.

La première phase prévoit l’extraction de plus de 5 millions de tonnes de bauxite par an. L’exploitation vient de commencer. L’inquiétude des habitants de Dakhagbé est grande. Ils craignent en effet que ce projet minier cause la mort de leur village. Une partie de leurs terres cultivables et de leurs arbres fruitiers sont en effet accaparés par ALUFER qui leur a accordé une indemnisation dérisoire de 522 000 000 francs guinéens (environ 50 000 euros), soit 40 euros par habitant.