Barack Obama, le président de l’exécutif américain était dernièrement en Israël, les Territoires palestiniens et en Jordanie. Les spécialistes de la région s’attendaient à très peu de résultats sur ce déplacement au proche Orient.
Il est vrai que ce premier déplacement de Barack Obama en Israël en tant que président a certainement réussi à décrisper les relations avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Comme on pouvait s’attendre, peux de choses ont été faites pour relancer les discussions de paix israélo-palestiniennes, ceci pour freiner les constructions de colonies illégales ou trouver une stratégie idoine pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.
En réalité c’est une mission diplomatique sans programme explicite que Barack Obama vient d’effectuer dans cette partie chaude de la planète.
Néanmoins Obama, a demandé aux Israéliens et aux Palestiniens d’abandonner leurs positions intransigeantes qui bloquent la paix
Aux étudiants Israéliens à Jérusalem il a lancé « Mettez-vous à la place des Palestiniens », le président américain s’est focalisé sur l’occupation israélienne dans les Territoires palestiniens. Aussi il a lancé un appel à la paix et à la justice aux étudiants universitaires : C’est à vous de pousser vos dirigeants à faire la paix ». Cet appel résonne comme une proposition aux jeunes Israéliens qui l’ont vivement applaudi, mais cette nouvelle ouverture du président Obama vers les jeunes cacherait- il un sentiment de lassitude, sachant qu’il ne pourrait obtenir aucune concession avec Benyamin Netanyahu et sa nouvelle coalition, installée un jour avant qu’il ne foule le sol Israélien.
En Jordanie, il allé pour rencontrer un allié, cette visite est aussi un soutien de taille au dernier allié arabe de la région, qui a apparemment bien géré le printemps arabe, Obama sait pertinemment que le roi Abdallah II, a en ce moment besoin de soutien, c’est pourquoi avec le roi Abdallah II, les entretiens ont porté sur le conflit syrien, et son impact sur le royaume. La Jordanie a accueilli 460 000 réfugiés syriens. C’est dans cette optique, que pour alléger ce fardeau des refugiés syriens, Washington a annoncé une aide de 200 millions de dollars pour faire face à cet afflux de réfugiés. Pour rappel, les caisses de l’Etat jordanien sont vides. Le déficit a atteint trois milliards d’euros. Le pays ne peut plus subventionner les prix de la nourriture ou de l`électricité. L’arrêt des aides de l`Etat sur les produits pétroliers a récemment entraîné des émeutes.
Quant à l’opposition jordanienne, elle dénonce des réformes « politiques cosmétiques » qui n’entament pas le pouvoir du roi. C’est pourquoi Les manifestations continuent dans tout le pays.
Avant de bouclé le premier voyage de son second mandat présidentiel au Moyen Orient, en touriste de marque, selon l’Afp, « il est allé goûté à l’histoire ancienne, avec une promenade dans les ruines de l’antique cité nabatéenne de Petra en Jordanie, après s’être plongé quatre jours durant dans les dossiers les plus brûlants de la région : il s’est rendu d’Amman à Petra, site grandiose dans le sud de la Jordanie, par hélicoptère pour admirer les vestiges dégradés de couleurs ocres et saumon. En ces lieux, il a survolé les montagnes et plaines de Jordanie et rejoindre la cité historique en moins d’une heure. « C’est impressionnant, spectaculaire », a commenté le président américain en admirant la façade de 40 mètres du plus célèbre temple de Petra, le Trésor, creusé dans le grès rose, probablement un monument funéraire royal datant du 1er siècle après J.-C »
En substance, le président américain quitte le proche Orient avec un succès car, il a lui-même annoncé la reprise des relations entre Israël et la Turquie, qui étaient au point mort, après des années de brouille.
Concernant le dossier israélo-palestinien, pas d’avancer, malgré l’invite de Barack Obama sur l’indispensable nécessité, de parvenir à une paix entre Israël et un Etat de Palestine.

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