Sanoussy Bantama Sow assistant à l’assemblée générale hebdomadaire du parti au pouvoir, a fustigé le comportement de certains journalistes. Pour lui, ces derniers ont tenté de faire basculer le pays à travers de mauvaises informations.
Pendant que du côté de l’UFDG l’on soutiens la presse dans son combat ces derniers temps, au RPG arc-en-ciel, l’on qualifie les actes posés par la presse d’irresponsable. Sanoussy Bantama Sow, ministre de la Culture, des Sports et du Patrimoine historique ouvre le bal dans ce pic vis-à-vis de la presse
« Toute la Guinée s’est réveillée un matin avec une information qui a faillit faire basculer la Guinée. Ce journaliste convoqué devant la gendarmerie, c’est des manifestations, ou on dit que le régime veut bâillonner la presse, que la Guinée tend vers la dictature. Quand j’ai vu ça, j’ai souri et j’ai dit, mais pourquoi l’assassinat de Koula devant le siège de l’UFDG les gens n’ont pas eu les mêmes attitudes », déclare Sanoussy Bantama Sow.
« Je profite pour dire que le RPG n’a pas de leçon à recevoir de quelqu’un dans ce pays pour la liberté de la presse. Le RPG a tout donné pour qu’il y ait des radios privées et des journaux privés dans ce pays. Aujourd’hui la plupart de ceux qui parlent de la liberté de la presse, plusieurs parmi eux n’étaient pas nés où ils avaient 5 ans, 6 ans, 7 ans… Ils peuvent demander à Sankarela qui ne vit pas aujourd’hui en Guinée ; ils peuvent demander Aboubacar Sylla qui est aujourd’hui porte parole de l’opposition, ils peuvent demander à Thierno Diallo les sacrifices consentis par le RPG pour la liberté de la presse et de la démocratie. Vous pouvez demander à Tibou Camara, à Savané de la RTG, à Boubacar Yacine Diallo, tous ces gens étaient dans la presse. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons faire le contraire de ce que nous avons déjà défendu hier » soutien le ministre de la jeunesse. Il affirme que la presse guinéenne doit être à l’image des autres presses de la sous –région.
« De grâce, la presse guinéenne doit être comme la presse au Sénégal, comme la presse au Mali ou ailleurs… Ne pensez pas que vous n’aviez que des droits, vous avez des devoirs. Tous les jours, chaque seconde qui passe, le président Alpha Condé est vilipendé partout, insulté. Les ministres vilipendés, insultés, les députés, on n’en parle pas. N’importe quel citoyen ici est traîné dans la boue… De grâce pour la paix, pour la consolidation de la paix et de l’unité nationale chaque Guinéen doit jouer sa partition (..) le jour où il y aura des problèmes, prions Dieu pour ne pas qu’il ait problème, amis il y aura pas de différence entre un simple citoyen et un journaliste d’une radio ou d’une presse donnée. Donc chacun de nous est condamné à se battre pour la paix, pour l’unité nationale » déclare le ministre de la Culture, des sports et du patrimoine historique.