Le chronogramme des élections présidentielles a été annoncé ce mardi  par la Commission Electorale Nationale Indépendante. Selon la CENI, les élections présidentielles se tiendront le 11 octobre prochain tandis que les élections communales et communautaire elles sont programmées à la fin du premier trimestre de l’année 2016. Après cette annonce, les réactions n’ont pas tardées.

C’est le cas  de cette activiste de la société civile guinéenne, Fatou Baldé  en visite actuellement aux Etats Unis.  

« La transition n'est pas terminée il y'a tellement d'institutions non installées et pourtant bien inscrites dans la constitution. Deux tiers des communes de Guinée sont gérées par des délégations spéciales. Devenues caduques, périmées, illégales et illégitimes. Et hop on saute vers des présidentielles » déclare Fatou Baldé sur sa page facebook, avant de dire que le président de la CENI « Bakary Wangrin Fofana est un danger pour la guinée ». 

En plus de Fatou Baldé de la Société Civile Guinéenne, l’opposition guinéenne annonce qu’elle n’acceptera jamais ce chronogramme. Elle exige la tenue des élections communales et communautaires avant les présidentielles pour, dit elle, se débarrasser des délégations spéciale implantées par le pouvoir en place.

Pour le moment, tout porte à croire que c’est parti pour une nouvelle crise politique qui risque de couter cher au pays.

Bilguissa Diallo

 

 

 

 

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