L’accord-cadre portant création de l’alliance solaire internationale est passé jeudi en inter commission à l’Assemblée nationale.

Les travaux de ce projet se sont déroulés dans la commission Aménagement du territoire, énergie et transport de l’institution parlementaire, en présence des cadres du ministère de l’Énergie et de l’hydraulique.
Le projet est essentiellement axé sur les énergies renouvelables. Une initiative lancée après la Cop 21 à Paris par la France et L’Inde.
Aujourd’hui, elle connaît l’adhésion de 121 pays à travers le monde, notamment les pays en voie de développement.

Selon le président de la commission Aménagement du territoire, énergie et transport de l’Assemblée nationale, le projet l’alliance solaire a une grande importance pour la Guinée. Pour l’honorable Demba Fadiga, le projet permettra d’abord à notre pays de résoudre la sempiternelle question de manque d’électricité. Il développera le secteur de l’industrie agricole par la transformation des potentialités des ressources naturelles existantes comme les fleuves à travers les différentes organisations sous régionales comme L’OMVG, L’OMVS et la MANO RIVER UNION.

Il permettra également à la Guinée de vendre de l’énergie à ses voisins : le Mali, la Cote d’Ivoire, le Sénégal.
Honorable Demba Fadiga a rassuré que des sociétés spécialisées dans le domaine des énergies renouvelables courtisent déjà les autorités du pays pour l’installation de tels dispositifs énergétiques en Guinée. « Les ressources sont naturelles, l’eau, le vent, le soleil et profiteront aux préfectures de la cote, celles de la moyenne et de la haute Guinée » insiste-t-il.

En ce qui concerne le fond pour sa réalisation, l’honorable Demba Fadiga a souligné que ce projet est un domaine d’intervention des pays qui l’ont initié. Des partenaires techniques, des sociétés privées qui pourront mobiliser un montant estimé à 1000 milliards de dollars.

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