La Guinée a enfin son plan national de développement économique et social(PNDES). Il a été adopté en plénière mercredi 14 juin 2017 à l’Assemblée nationale.

Selon les spécialistes, il va permettre un accroissement de l’indice de développement et la réduire l’extrême pauvreté.L’agriculture, les mines et la transformation nationale de l’économie et une main d’œuvre qualifiée sont des piliers de ce plan qui s’étendra jusqu’en 2020. Pour y parvenir le gouvernement devra mettre l’accent sur la bonne gouvernance.
Pour le président de la commission économie, finances, coopération et plan international de l’Assemblée nationale de Guinée, l’objectif global de ce plan est d’opérer cette véritable transformation structurelle de notre économie pour en promouvoir une croissance forte et de qualité, dans la durée pour le bien-être de tous. « Le PNDES va permettre également de positionner la Guinée sur la trajectoire du développement durable partant de l’émergence », souligne honorable Michel Kamano.
« Le plan national de développement économique et social (PNDES) est un programme fédérateur. Il intègre les principaux agendas nationaux et régionaux de développement », ajoute le président de la commission économie, finance plan et coopération internationale.

Pour sortir de la pauvreté, la Guinée a besoin de 122 mille milliards d’investissements. Elle endossera 30% de financement, 32 % pour les partenaires et 38 % pour le partenariat public-privé. Honorable Ousmane Kaba a émis des préoccupations sur les passations des marchés et le tiers du financement de ce plan par le gouvernement guinéen. Cependant, il salut les efforts qui ont abouti à cette stratégie.

Le gouvernement guinéen a attiré l’attention des députés que ce plan ne pourrait être réalisé qu’en respectant certaines exigences notamment, la stabilité sociale et politique du pays et éviter la forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur.

Le plan national de développement économique et social (PNDES) inclut toutes les composantes de la société. Sa réussite portera le taux d’investissement à plus de 20 % a conclu le premier responsable de la commission économie, finance, plan et coopération internationale.

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