A la remise du tricolore Guinéen à l’équipe avant son départ pour la trente troisième coupe d’Afrique des nations de football au Cameroun, le président de la junte avait laissé entendre en substance , je cite : « Remportez la coupe ou ramenez l’argent… », fin de citation. Cet engagement du colonel tient toujours la roue vu que l’équipe guinéenne a été éliminée par la Gambie, une équipe disciplinée et modeste où l’entraîneur a la main mise sur son groupe ? Le peuple a soif d’une réponse fiable, car plusieurs fonds ont été mis pour ce Syli à l’attaque incompétente et fade. D’ailleurs c’est quoi même l’utilité d’un entraîneur, des attaquants, alors qu’en quatre rencontres l’équipe n’a inscrit que deux buts grâce à un défenseur et un milieu de terrain. Avec autant d’argent et à l’arrivée rien. Mais, ceux qui souffrent de plus de cette élimination sont ceux qui n’ont jamais eu le courage de flinguer les tares de cet onze national et de son staff technique venu d’une autre planète. Un entraîneur connaît-tout, qui a voulu forcer l’admiration. Un échec pour le département des sports et le CONOR ou le CONDOR je ne sais même plus trop tellement la déception est immense. 60 000 € pour un coach et son staff en deux jetés par la fenêtre pourtant les rues de Conakry sont dominées par des mendiants qui ne demandent qu’à manger. J’imagine que le président du CNRD prendra de ses deux mains le courage de récupérer comme promis l’argent du contribuable guinéen qui a souffert derrière des simples touristes. Je dirai même des ambulanciers qui sont arrivés finalement à la morgue. Le faux nationalisme, alors qu’on refuse la vérité n’a jamais prospéré. Jusqu’à quand on va continuer à se mentir dans ce pays ? Ça ne vous dit rien qu’on demande à des journalistes qui au départ de leur pays sont accrédités pour accompagner et exercer leur métier de faire des demande pour être auprès du syli pour des interviews ? Une insulte pour la presse guinéenne à cette CAN. Mais ça se comprend, un bateaux sans gouvernail est tout simplement une destination inconnue. Néanmoins le Syli éliminé, la plaie béante attend d’être médicalisée pas par des profanes qui ont déjà montré leurs limites pendant cette fête du foot africain, mais par des professionnels en la matière. En attendant un remède pour guérir le cancer qui ronge le football guinéen, les populations attendent avec impatience la promesse tenue par le président Mamady Doumbouya « la coupe ou l’argent du peuple ». Ensemble, observons la fin de ce duel attendu.
Mathé Bah