Les alliances sont en cours dans les différents QG des formations politiques du pays et L’UPG du feu Jean Marie Doré n’est pas en marge de cet exercice. L’ Union pour le Progrès de la Guinée dit être en négociation avec l’UFR, le RPG et l’UFDG et d’autres formations politiques afin de gérer les communes rurales de Bossou, de Zo et de Goueké. Me Jean Alfred Matos la dévoilé ce week-end au téléphone avec notre rédaction les ambitions de son parti dans la mise en place des exécutifs communaux.
Ce Dimanche 26 aout 2018, joint au téléphone par notre rédaction, l’actuel leader de l’ancien premier ministre sous la transition estime qu’en allant aux élections du 4 février, l’ambition de l’UPG était d’exister mais également avoir le plus grand nombre de conseillers communaux. L’UPG obtient dans ces élections 28 conseillers répartis dans le CRD de Gouéké, Zö, Bossou, dans la commune de Matoto et Ratoma dans la capitale Conakry. Pour le patron de cette formation politique, il est important de faire des alliances fructueuses.
<< Dans les zones où nous étions en ballottage favorable c’est à dire a Bossou avec le RPG ou nous sommes en négociations. Au niveau de Zö, c’est avec l’UFR il y’a eu des difficultés avec des personnes mais ça c’est régler. A Gouekoué, là-bas il n’ya pas photo on a pas besoin d’alliance et au niveau de Matoto c’est avec l’UFR et le RPG. Au niveau de Ratoma jusqu’à présent je n’ai pas eu d’approche >> indique t-il
Pour Me Jean Alfred Matos, aucun parti politique ne peut avoir la prétention à lui seul d’avoir la totalité de l’électorat pour conquérir toutes les communes. L’Union pour le Progrès de la Guinée se félicite du compromis politique trouvé pour régler les multiples crises qui avaient secouées le pays à un certain moment.
<< S’il y’a des alliances au dela du contentieux électoral, mieux vaut un mauvais arrangement que le meilleur des procès. Donc, si le contentieux électoral se termine par des résolution tant mieux, si ça ramène la quiétude dans la cité. Il faut tenir compte un peu de la volonté populaire qui s’est exprimée pour que les maires qui sont désignés ou les conseillers communaux qui sont désignés ne soient pas empêcher de gérer >> déclare Me Jean Alfred Matos.
Pour l’heure indique t-il, aucun protocole d’accord n’a été signé. L’UPG ira là où il y aura les intérêts du parti rassure le patron actuel de l’ancien parti de feu Jean Marie Doré.
Concernant les trois mois de gestion du locataire du Palais de la Colombe, le leader de l’UPG se réjouit de l’accalmie qui a suivi la gestion d’Ibrahima Kassory Fofana avec les multiples médiations qu’il a été l’auteur tant du côté de l’opposition que de la société civile. Il indique par contre que les efforts doivent être fournis pour réduire la dette intérieur et rendre les actions du gouvernement efficace.
<< …les Syndicats et les remous sociaux sont à l’écoute du premier ministre qui a fait déjà un grand pas, maintenant il faut attendre les résolutions(…) j’ai écouté son discours programme à l’Assemblée quand il a pris fonction, c’était un discours cohérent qui avait tous les volets de notre économie sur le plan social qu’on appelle le Programme National de Développement. Donc si aujourd’hui nous nous attelons à ce programme, je pense qu’il a donné une lisibilité à ce qu’il veut faire. Il fait des mesures d’accompagnement, mais tout doit être dans la mutualisation de la condition de vie du guinéen plus particulièrement du fonctionnaire(…) Par rapport à la dette intérieur, il faudrait que l’État commence à resolver un peu toutes les dettes intérieurs de nos entrepreneur locaux qui sont allés travailler pour l’État, ceux dont les contrats ont été bien ficelés, il faudrait que l’État amène à les réglé parce que c’est ce qui amène la cnfiance >>. Conseil Me Jean Alfred Matos