Le présumé trafiquant en question est un étudiant résident au Libéria. En vacances en Guinée, Il a été  arrêté suite à la plainte formulée par sa victime Makoya qu’il a aidé à voyager au Koweït dans le but de lui trouver du travail. Mais contrairement aux clauses du contrat, Makoya indique qu’elle s’est plutôt vue exploitée sexuellement.

Le commissaire central au secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux Foromo Soropogui explique que : « son  service a été saisi de cette affaire le 12 juillet dernier par une plainte formulée par la victime, Makoya venue de Koweït dans un état de convalescence ».

Selon les explications du commissaire Foromo, Makoya aurait été soumise à tous les traitements dans ce pays, notamment, le travail forcé et le viol par son employeur.

La fille qui ne pouvait plus tenir ces conditions de vie a préféré retourné en Guinée dans un état très malade a insisté le commissaire.

Après deux mois de maltraitance, de violence de toutes sortes, Makoya la trentaine se trouve dans un état de santé très fragile. Mais malgré cela elle a eu le courage de porter plainte.

Sur le même sujet toujours, le secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux de la lutte contre la drogue, Le colonel  Moussa Tiegboro Camara a rapporté que la victime Makoya lui a confié qu’elle travaillait de 6h à 2h du matin, et  le reste du temps était accompagné de viol.

Interrogé, le présumé trafiquant, Oumar Condé a nié les faits qui lui sont reprochés. Il explique plutôt que « Makoya souffrait de l’hémorroïde et qu’elle disait que cette maladie ne se soigne qu’avec des produits naturels africains, alors que des médicaments de ce genre ne se trouvent pas là bas. C’est des raisons pour lesquelles que la fille  est revenue au bercail ».

Un aspect des choses qui a amené sa sœur dit-il de retirer le passeport de la fille, puisqu’elle devait rembourser le billet d’avion de Makoya ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici