À l’instar de plusieurs partis politique du pays, l’UFR a également tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 17 juin 2017, à son siège dans la commune de Matam.
À l’entame de cette session, une minute de silence a été observé en la mémoire d’El hadj Almamy Diaby, ancien ministre de l’enseignement technique et professionnel, mais également un fervent militant de l’UFR.
Par la suite, les membres du bureau politique se sont attaqués à l’adoption à Assemblée nationale, de la loi sur le Plan National de Développement Economique et Sociale (PNDES 2016-2020), un document qui définit l’ensemble des financements publics en matière d’investissement dans le pays dans une période donnée.
Dans son intervention, Boubacar Barry, ancien ministre de la pêche dans le gouvernement Sidya Touré a précisé que le PNDES n’est pas du jamais vu en République de Guinée. Il estime que le président de l’UFR avait déjà établi un modèle qui allait de 1996 à 2010.
« Il est vrai que Sidya Touré n’était pas un Premier ministre constitutionnel, avec simplement une délégation du pouvoir du président de la République, qui lui conférait la coordination de l’action gouvernementale. À cette époque, dès qu’il est arrivé, il s’est attaqué au problème de l’énergie électrique, il a réglé la question en six mois et l’idée, c’était de continuer cela non seulement au niveau de Conakry, mais aussi de l’ensemble des régions » a-t-il fait savoir.
« Quand j’étais au ministère de la Pêche, dans le gouvernement de Sidya Touré, on est passé aux environs 800 millions de dollars de recette par an à plus de 7 milliards et demi de recette annuelle. Les années qui ont suivi, on a finalisé avec 15 millions de dollars qui rentraient chaque année uniquement du secteur de la pêche. Tout cela était versé au compte du trésor public, parce que le ministère ne voyait pas un franc. Ce système nous permettait de nous occuper des questions de développement du secteur de la pêche, c’est-à-dire pécheurs artisans, pour que la population guinéenne soit alimentée en poissons », ajoute-t-il.
« Mais la Guinée malheureusement, c’est le pays des occasions manquées. Si Sidya avait pu continuer ses travaux quand il était Premier ministre ou s’il avait été mis à la tête de l’Etat guinéen, c’est tous ces projets qui étaient en instance qu’il aurait amplifier et développer dans l’ensemble du territoire Guinéen » a martelé Boubacar Barry.