« Imprégnation et croisement d’expériences en matière d’organes de gestion des élections », c’est le thème du séminaire lancé, mercredi 7 juin, par le Ministère de l’administration du Territoire et de la Décentralisation, en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Durant trois jours, acteurs politiques, société civile, députés, partenaires internationaux dont OIF et autres experts venus de pays africains, échangeront sur des questions électorales afin de renforcer les capacités des bénéficiaires sur la gestion du processus.
Dans son intervention, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bouréma Condé, est revenu sur l’objet de cette rencontre. Selon lui, c’est suite aux leçons tirés des contingences électorales passées, que le gouvernement a jugé nécessaire de faire appel à des experts de haut niveau pour une mise à l’école sur les avantages et les inconvénients des différents systèmes électoraux pratiqués dans les mêmes contextes sociopolitiques que la Guinée.
« Ces systèmes comparés au nôtre, offrent la possibilité d’une parfaite analyse des questions électorales afin de renforcer nos capacités de gestion du processus. C’est autant dire que cette rencontre doit nous amener à échanger sur la gestion électorale de nos pays respectifs, d’en tirer les meilleures expériences et leçons afin de les accommoder à la jurisprudence électorale.», a ajouté le ministre Condé.
De son côté, le représentant de la Secrétaire générale de la Francophonie a réitéré l’engagement de son institution, à accompagner la Guinée dans la professionnalisation de son processus électoral.
Le hic de cette rencontre était la menace de l’opposition de se retirer de la réunion, si le point concernant la rédaction d’un document directeur inscrit pour le panel 3 de l’agenda du jour, n’était pas retiré. Il a fallu la médiation de Tibou Camara, conseiller personnel du Chef de l’État, qui a finalement suggéré la rédaction d’une synthèse à la fin de l’atelier en lieu et place du document directeur.
À noter que les expériences des CENI du Burkina Faso, du Ghana, du Cameroun et du Sénégal seront étudiées au cours de cet atelier afin de tirer des enseignements.