L’épidémie à virus Ebola a causé la mort de plus de trois mille cinq cent guinéens .Outre ces pertes en vie humaine, l’impact de l’épidémie s’est traduit sur le plan sanitaire par une crise de confiance entre les communautés et les agents de santé. Un fait qui a contribué à la baisse drastique de fréquentation des populations dans les structures de santé.
Le ministère de la santé soucieux de cet aspect des choses a donc élaboré un projet d’appui aux secteurs de la santé post Ebola (PASSPE).
Pour le coordinateur de ce projet, Robert Condé, il est question dans cette démarche, de permettre un échange exhaustif d’information sur les différentes composantes du projet et sur ses mécanismes de mise en œuvre, mais aussi les travaux de génie civile qui seront réalisés au niveau de trente et une structures de santé. Il ajoute en outre, que les acquisitions en équipement et consommable médicaux et le renforcement des instances de coordination à différents niveaux de la pyramide sanitaire contribueront à terme à renforcer la résilience du système de santé.
Le projet d’appui au secteur de la santé post Ébola (PASSPE) bénéficie d’un financement de la banque islamique de développement à hauteur de plus de cinquante quatre millions d’Euros .Un geste qui va permettre de moderniser et renforcer les services de soins de santé pour répondre aux besoins immédiat , à relever les défis liés aux épidémies et les problèmes de santé publique a souligné le représentant de la BID, Aboubacar Diallo .
Le secrétaire général du département de la santé Younoussa Ballou a de son coté ,laisser entendre que l’acquisition de ce financement est l’aboutissement d’un long processus de négociation entre le gouvernement guinéen et la Banque Islamique de développement pour trouver un ensemble d’activités cohérentes de synergie permettant d’améliorer la santé des populations guinéennes .
Le projet d’appui aux secteurs de la santé post Ebola s’étendra de 2017 à 2019 ont confiés les autorités sanitaires de la Guinée.