Le secrétaire général des syndicats libres des enseignants-chercheurs et chercheurs de Guinée accuse les autorités éducatives de Conakry et de l’intérieur du pays, d’exclure les membres du bureau du SLECG dans la surveillance et correction des différents examens. Selon Aboubacar Soumah joint au téléphone par la rédaction de Nostalgie Guinée, cette exclusion de ses membres s’explique par le fait d’observer la grève.

« Le SLECG n’a pas été complètement associé à des différentes commissions, des membres des bureaux des préfectures et même des sous-préfectures ont été excluent par des chefs d’établissements, par des autorités administratives à tels ou tels endroits. Nos camarades nous ont remonté les informations selon lesquelles ils ont été excluent non seulement dans la surveillance ceux des enseignants qui sont dans les écoles primaires. Dans les corrections certaines responsables ont été excluent. Mais ce qui est encore plus criard dans l’exclusion là, c’est au niveau du baccalauréat, particulièrement au lycée du 02 octobre ou presque tous les professeurs enseignants dans les classes de terminale ont été excluent. Pourtant il y a déminant professeur qui l’habitude de corrigé, qui sont même des rapporteurs dans les commissions. Parce que nous avons observé la grève, c’est pour cela nous avons été exclu. A tous les niveaux nos responsables ont été excluent », explique Aboubacar Soumah secrétaire général du SLECG.

Et de poursuivre, en affirmant ceci : « c’est cette réaction qu’on a faite hier à l’endroit du ministre et il nous a appelés, il a appelé notamment les enseignants du lycée 02 octobre. Çà c’est une vengeance, alors que nous n’avons réclamé que nos droits ».

Le porte-parole du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation dit être surpris de la réaction d’Aboubacar Soumah. Mohamed ansa Diawara précise, « je suis très surpris, surpris pour plusieurs raisons. La première raison, Mr Aboubacar Soumah qui parle est membre de la coordination de la gestion des examens cette année session 2020. Donc je me demande comment ce dernier puisse être membre de la commission de la gestion des examens et se comporter de la sorte. Deuxièmement les correcteurs sont choisis parmi les enseignants en situation de classe d’examen. Et c’est échantillon, il y a plus de mille et quelques lycées publics et privés en guinée. Ce ne sont pas tous les enseignants qui évoluent en classe d’examen, mais on fait un échantillonnage (…). Ce n’est pas dire que toutes les entités doivent participer, non. Il y a eu des innovations cette fois-ci dans nos examens, je ne pourrais citer tout (…) ».