Montréal, le 19 Septembre 2016 – Plusieurs sommités de la planète étaient présentes dans la métropole canadienne les 16 et 17 septembre derniers à l’occasion de la cinquième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Parmi ces personnalités, le Premier ministre Mamady Youla venu représenter le Président Alpha Condé.

 

En prenant part à cette 5ème conférence à Montréal, la Guinée à travers son chef du Gouvernement entend jouer un rôle primordial en contribuant à jeter les bases nécessaires pour mettre fin aux épidémies de ces trois maladies, les plus dévastatrices du monde. Pour ce faire, Mamady a participé à la mobilisation des 13 milliards de dollars auprès des 500 participants à cette conférence pour la période 2017-2019. Un objectif ambitieux pour renforcer et pérenniser les résultats obtenus et éliminer ces trois pandémies d'ici 2030 soit un des Objectifs du Développement Durable. Le Premier Ministre guinéen a animé un panel sur la thématique "Engager et mobiliser les jeunes pour réaliser les objectifs en matière de développement durable", c’était en présence notamment du Premier Ministre Keita du Mali voisin.

 

A rappeler que depuis la création en 2002 du Fonds mondial, d'importants progrès ont été réalisés dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, contribuant ainsi à sauver 20 millions de vies grâce à ses financements innovants dans la santé.

 

Fin 2015, le Fonds mondial avait fourni un traitement essentiel contre le VIH à 9,2 millions de personnes (soit plus de 54% de l'ensemble des personnes traitées dans le monde) et permis à 15,1 millions de personnes d'être diagnostiquées et traitées contre la tuberculose. Grâce à ce fonds la Guinée a bénéficié d'une partie considérable des 659 millions de moustiquaires qui ont été distribuées par les programmes antipaludiques à travers le monde.

 

Aujourd'hui, le Fonds dispose des connaissances et des outils nécessaires pour accélérer les avancées en cours et favoriser l'égalité des chances afin d'assurer à tous le droit à une vie saine. Un manque d'investissements suffisants pourrait compromettre les progrès observés ces 15 dernières années et l'on pourrait assister à une recrudescence des maladies, avec des conséquences économiques et sociales potentiellement désastreuses.

 

La Cellule deCommunication du Gouvernement

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