L’épidémie de virus Ebola à donné un coup dure aux structures de santé publique guinéennes. Depuis l’apparition de l’épidémie de virus Ebola en Guinée, le taux de fréquentation des structures sanitaires publiques du pays a fortement baissé.
Ce qui, selon le vice-président du comité de riposte contre le virus Ebola a fait que le niveau de l’activité a baissé de façon drastique dans l’ensemble des formations publiques du pays.
A titre d’exemple, Dr Sékou Condé affirme que « le mois d’Aout de cette année comparé à celui de l’année dernière, nous donne 70 milles hospitalisation contre 142 mille par rapport à l’année 2013 ».
Cette baisse du taux de fréquentation a pour conséquence directe, la baisse des recettes. « Lorsque le niveau des recettes baisse, il y a un certain nombre de charges incompressibles qui ne peuvent plus être supportées par les structures », déclare Dr Sékou Condé, avant d’ajouter que dans certaines structures on arrive plus à payer les contractuels et d’autres n’arrivent plus à racheter les médicaments essentiels pour prendre en charge les cas d’urgence.
En plus de ce cela, la mortalité maternelle et infantile a augmenté en Guinée par manque d’accouchement assisté parce que selon le vice président du comité de riposte contre Ebola la population a peur de fréquenter les hôpitaux, mais aussi et surtout, le fait que les hôpitaux sont en manque d’ambulance.
BAH Kouré
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