Il ne manquait plus que ça. Le ridicule ne tue pas ! Le Gouverneur troubadour de Conakry, Soriba Sorel Camara, après avoir lamentablement échoué dans sa politique propagandiste d’assainissement de la Capitale, cherche passionnément un bouc émissaire pour lui faire porter le chapeau. Comme ils ont l’habitude de justifier leur incompétence et amateurisme, c’est l’opposition qui est de nouveau visée par l’inique Gouverneur hué du temps de Dadis Camara, modèle pourtant inspiré de son super patron Alpha Condé.

Dès après sa nomination au poste de Gouverneur, tout Conakry se souvient de cet euphorique personnage, dans la peau du nouveau promu à ce poste stratégique Soriba Sorel. Il voulait surtout faire croire aux Conakrykas qu’il détenait la baguette magique à même de rentre à la capitale la propreté qui lui sied, contrairement à son prédécesseur l’autre tristement célèbre, Resco. Tout ceci a favorisé et entrainé des saignées financières incommensurables au niveau des caisses du gouvernorat, sans malheureusement au bout du compte aucun résultat concret. L’homme a volontairement confondu campagne d’assainissent à une campagne politique où le résultat n’est pas souvent palpable et immédiat.

Endetté jusqu’au cou, acculé à juste raison par son ancien parti (l’UDG) autour des véhicules de fonction qu’on lui avait affectés, qu’il veut tout bonnement détourner si ce n’est déjà fait. Pour se tirer d’affaires, Soriba Sorel Camara avait alors beau jeu de créer des postes farfelus de dépenses pour remplir ses profondes poches et ainsi faire face à ses multiples créances. Le pauvre, au lieu d’assumer correctement son rôle de Gouverneur, s’est plutôt amusé à s’autoproclamer Directeur de campagne de RPG – Arc-en-ciel pour le compte de la ville de Conakry. Au nom de cette fameuse campagne d’assainissement, transformée en une campagne politique au seul bénéfice d’Alpha Condé, des chefs de quartiers supposés non favorables au régime ont été limogés sans autres formes de procès.

Sur ce, il se transforme en hors-la-loi et sévit à tout va. Il n’est pas loin de se proclamer Roi de la Zone spéciale de Conakry, comme cela se faisait au moyen âge. Piqué à vif par la folie des grandeurs, le bonhomme a le toupet de prendre la décision d’interdire l’exécution de toutes décisions de justice dans son ’’royaume’’. Grâce à Dieu, son ignorance, son manque de discernement et de culture républicaine sont vite interpelés par l’ordre national des huissiers de justice, sur la plate-bande desquels il marcherait ainsi et conséquemment s’en suivra son assignation en justice.

Aujourd’hui, Conakry sent de plus en plus mauvais. Les tas d’ordures et d’immondices se voient et se multiplient partout dans cette ville poubelle, empêchant la fluidité de la circulation routière en plusieurs endroits. Les chaussées ont été transformées en dépotoir d’ordures, les caniveaux sont bouchés entraînant l’inondation des maisons de citoyens à la moindre pluie, à plus forte raison diluvienne. Chaque jour et semaine qui s’écoulent inexorablement, les populations des quartiers manifestent pour réclamer en plus du manque d’électricité et d’eau, celui du ramassage d’ordures dans leurs localités source évidente de maladies.

Notre capitale autrefois appelée «perle de l’Afrique» présente de plus en plus une image déplorable d’un gros bidon ville. Ceci est dû à quatre années d’une administration incompétente, d’une politique inefficace de salubrité de Conakry et naturellement des gouverneurs successifs incapables.

C’est ainsi qu’en 2014, Conakry reste la capitale la plus sale de la sous-région. Pour s’enorgueillir, voici le seul trophée palpable auquel le fameux Gouv Soriba Sorel Camara peut se référer.

Cellule Com UFR

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