Le vendredi passé le Centre Femmes Citoyenneté et Paix(FECPA) en collaboration avec l’AANG (association des anciens normaliens de guinée), RENACOT (réseau national des communicateurs traditionnels), club des femmes modèles du centre Fecpa avec l’appui financier de l’ambassade des Etats Unis en Guinée, a initié un projet dénommé « Sous le Baobab avec les Femmes ».
L’un des volets du projet a consisté à la rencontre des femmes avec le premier Imam de la grande mosquée de Fayçal, co-président du comité de réflexion pour la réconciliation nationale. L’objectif était de plaider pour l’implication des femmes dans le processus de la réconciliation nationale.
Dans son discours, le chargé de programme du Centre FECPA Jonas Mamady Kamano a indiquée que son organisation a pour objectif de promouvoir les droits des Filles/Femmes; apporter des appuis conseils sur les problématiques de Femme, de citoyenneté et de Paix ; collecter des informations sur les problématiques des Femmes, de la citoyenneté et de la Paix ; renforcer les capacités des citoyens et citoyennes sur les notions d’Etat de droit, de démocratie et de Paix ; réaliser des études et faire de la consultation.
Parlant des missions assignées à l’ONG, M. Jonas Kamano dira qu’elles sont entres autres : Promouvoir et faire participer les filles/femmes à tous les niveaux ; Œuvrer en faveur de l’instauration et de la préservation de la paix ; amener à faire respecter les principes démocratiques.
Au nom des femmes, Hadja Mama yawa Sandouno estime que la religion est un moyen qui approche les hommes. Et selon elle, sans la paix aucun pays ne peut inspirer à un développement. « Les femmes en Guinée ont un rôle particulier à jouer. Il est nécessaire de les impliquer dans les processus de réconciliation et de construction de la paix. Quelques exemples des initiatives des femmes guinéennes montrent qu’elles constituent une force positive souvent ignorée… » Dira t- elle.
Dans sa réponse, le co-président du comité El hadj Mamadou Saliou Camara a indiqué que les femmes ne doivent pas être invitées dans le processus de réconciliation nationale. Car selon lui, les femmes sont au début, au milieu et à la fin de tout le processus. « La Guinée est plus grande qu’une ethnie ou une région. Nous sommes tous Guinéens et nous devons vivre ensemble. Nous devons nous aimer les uns des autres », a conseillé le premier Imam.
Cette rencontre s’est terminée par des bénédictions.
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