Après trois mois à la tête du Mouvement pour la Solidarité et le Développement, Amadou Oury « Diallo Sadakadji » décide de jeter l’éponge.
« Il y a trois mois, j’ai reçu une offre politique parmi tant d’autres, de briguer la Présidence d’un parti politique guinéen. Le Président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (MSD), le Dr. Abdoulaye Diallo, a personnellement fait des démarches à Dakar, passant par des sages, pour me proposer sa place à la tête de son parti. C’était un grand honneur et une profonde manifestation de confiance en ma modeste personne. Pour l’accepter, j’ai posé mes conditions, dont la principale était la transversalité du parti que je voudrais élargir à toutes les régions et à toutes les communautés du pays. Mon objectif citoyen et ma motivation politique étaient de fédérer les Guinéens dans un mouvement national de libération, de solidarité, pour la démocratie et pour le développement. C’est ainsi que j’ai été investi le 18 juin 2014 à la tête du parti MSD, 10 jours avant le début du Ramadan.A mon grand étonnement, le fondateur du M.S.D, manipulé par le pouvoir en place et agissant pour son compte personnel a initié, dans un contexte de crise politique et d’insécurité sanitaire sans précédent, un programme d’actions sans mon accord et celui des autres camarades. Une telle attitude fractionniste et divisionniste fait le jeu du pouvoir en place » a expliqué Diallo Sadakadji. L’homme d’affaire guinéen ne s’arrête pas là. « je lui retire ma confiance, ici et maintenant, et en tire toutes les conséquences de droit et de fait, dès ce jeudi 28 août 2014. Je lui rends les clés de son parti. Je ne suis plus membre encore moins Président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (M.S.D) » ajoute le richissime homme d’affaire guinéen en exile au Sénégal depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir.
Malgré sa démission au sein de ce parti politique, Diallo Sadakadji n’entend pas baisser les bras. « Je suis entré en politique et j’y reste car je serai toujours auprès de vous, mes chers compatriotes » conclut-il.
Aboubacar Arafan Camara

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