Une femme est morte mardi de la fièvre Ebola dans un hôpital de l’est de la Sierra Leone, portant à deux dans ce pays le nombre de décès provoqués par ce virus hautement contagieux et le plus souvent mortel, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Santé à Freetown.
Six autres cas suspects "sont encore sous traitement", a déclaré à l’AFP un responsable du ministère, le Dr Brima Kargbo.
Le ministère avait annoncé lundi la mort d’un premier patient atteint de fièvre Ebola dans la même région.
La mort de la patiente est survenue dans une cellule d’isolement de l’hôpital public de Kenema (est), a indiqué le Dr Kargbo, en précisant que des analyses concernant les six autres cas suspects dans cette région étaient en cours.
Le ministère de la Santé a déclaré "régions à haut risque" les zones de Kenema et Kailahun, où était décédé le premier patient, et a appelé ses habitants à limiter leurs déplacements.
Des policiers, des agents du ministère de la Santé ainsi que des élus locaux sensibilisent les populations et surveillent les allées et venues dans cette région proche de la Guinée, pays où l’épidémie s’était déclarée il y a cinq mois et où elle a fait une centaine de morts.
La Sierra Leone avait déjà enregistré des cas suspects de fièvre hémorragique, dont deux décès, mais l’analyse des échantillons avait exclu la présence de l’Ebola.
Ce virus découvert en 1976 dans l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre) peut être transmis à l’homme par des animaux sauvages, et d’homme à homme par des contacts directs.
La fièvre Ebola, souvent mortelle, se traduit par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Les chances de survie augmentent pour les malades s’ils sont hydratés.
JA

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