Lutter contre la violence faite aux enfants et aux jeunes, c’est l’engagement prit ce jeudi 27 mars 2014 à Conakry par search for common ground. C’est un projet qui s’étend sur une durée de 18 mois dans trois pays de la sous région ouest africaine. Il s’agit de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone. L’institution estime que ces trois pays sont plus touchés par ce fléau.
C’est pourquoi la directrice de search for common ground indique que ce projet engage les jeunes. « C’est un projet qui marque une orientation nouvelle en ce sens qu’il engage les jeunes dans la recherche et l’analyse des pires formes des violences dont ils sont victime, en vu de proposer des dispositions idoines à leur problèmes et faire des recommandations aux autorités compétentes »souligne Aboa Béatrice.
Selon Béatrice Magone de l’union européenne, des statistiques publiées par l’UNICEF en 2010, montrent que dans ces trois pays, les enfants sont exposés à des pratiques dangereuses telles que le travail forcé et la mutilation génitale.
Au Libéria 21% des enfants âgés de 5 à 14 ans ont subit l’exploitation. Un taux qui atteint 41% en Sierra Leone .Pour la représentante du gouvernement guinéen, l’Etat va accompagnée cette initiative pour mettre fin à toutes les formes de violence faites aux enfants.
« C’est donc une aubaine pour le gouvernement de la 3e république pour mettre un terme à ce cycle de violence contre les enfants et les jeunes qui affecte très négativement leur épanouissement », annonce Germaine Mangué chef de cabinet du ministère de la communication.
Macky SOW