En plus des menaces nées de l’épidémie de fièvre Ebola qui sévit dans le sud de la Guinée, où on a déjà enregistré une soixantaine de décès, les populations de la zone forestière sont confrontées à une répression sauvage.
Les forces de l’ordre font souvent recours à la force des armes pour « maintenir » l’ordre chaque fois qu’une revendication sociale est faite. Le phénomène est récurent.
Cette fois encore l’Etat et ses préposés s’en sont pris aux pauvres femmes de Diécké, dans la préfecture de Yomou, qui manifestaient pour l’emploi de leurs enfants dans la société SOGUIPAH. Dans cette action, elles ont reçu le soutien des jeunes de la localité.
Cette manifestation pour le moins légitime des citoyens de Diécké, a donné lieu à une répression sanglante par les Forces de l’ordre mobilisées à cet effet. C’était le 23 Mars 2014. Les persécutions et les arrestations arbitraires de plusieurs personnes suspectées d’avoir appartenue à la manifestation, ont poussé une partie des populations à se refuser dans la brousse et même au Libéria voisin.
Cette autre violence en Guinée forestière, vient alourdir la liste des crimes restés impunis dans cette région.
C’est donc le lieu de déplorer les répressions sauvage que subissent les populations de cette partie de la Guinée.
A signaler que, depuis l’avènement de la troisième république, des localités comme Zogota, Galakpaye, Saorro, Gueckedou, Macenta, Koulé, Beyla, dont les enfants ont été massacrés attendent que justice soit rendue.
Cellule Com UFR

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