Les élections législatives de septembre 2013 ont couté un peu plus de 438 milliards de francs guinéens, dont 140 milliards de financement extérieur. Ce montant couvre la période allant de 2011 à 2013.
Ceci serait la conséquence des reports successifs des législatives que le pays a connues. Ce qui ressort que le cout d’un électeur guinéen est de 12 dollars américains contre 20 dollars dans la sous région.
C’est en tout cas, le constat qui a été fait récemment lors d’une rencontre de concertation qui s’est tenue à Kindia entre les membres de la CENI, des partis politiques, des journalistes et des partenaires techniques et financiers comme IFES.
Lors de cette rencontre, les participants ont passé en revue les points forts et les points faibles des dernières législatives. Parmi les points faibles, ils ont noté entre autres, le décaissement tardive des fonds destinés à la formation des membres des bureaux de vote et le manque de réseau entre l’opérateur de saisie Sabary technologie et la Commission électorale indépendante. Au compte des acquis on note la forte participation des électeurs le jour du vote.
Selon Paté Dieng directeur des opérations à la CENI, pour une meilleure visibilité des faits, il faut la définition des cadres permanents de concertation entre la CENI, les départements ministériels concernés, les partenaires, les parties politiques et les autres acteurs concernés par le processus électoral.
Du coté de IFES, Elisabeth estime qu’il faut rompre avec le passée à savoir les promesses non tenues.
Mais il faut dire que la rencontre de Kindia n’a pas pu définir la date des prochaines échéances électorales qui sont les communales et les communautaires. Peut être cette date fera l’objet d’un autre séminaire. Attendons de voir.
L’EMIR
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