Après avoir atteint le sud de la Guinée, le virus Ebola touche désormais le Liberia voisin, où six cas suspects ont été détectés. Au Sierra Leone, des cas suspects ont été signalés dans le nord du pays, près de la frontière guinéenne.
Alors que depuis janvier, l’épidémie de fièvre Ebola a fait une soixantaine de morts dans le sud de la Guinée, le virus a atteint le Liberia. Plusieurs cas suspects ont été signalés en Sierra Leone, mardi 25 mars.
"Jusqu’à ce matin [lundi 24 mars, NDLR], six cas ont été détectés dont cinq sont déjà morts : quatre femmes et un enfant de sexe masculin", a indiqué le ministre libérien de la Santé, Walter Gwenigale, dans un communiqué. Ces personnes étaient venues du sud de la Guinée, où elles avaient assistées à un enterrement, pour se faire soigner dans des hôpitaux du nord du Liberia.

Un responsable au ministère de la Santé de la Sierra Leone a quant à lui fait état de "cas suspects" dans le district de Kambia (au nord), à la frontière avec la Guinée. Les équipes médicales sur place n’avait pas encore déterminé, mardi à la mi-journée, si les malades étaient infectés par le virus Ebola ou par un autre type de fièvre hémorragique.
Des analyses en cours
À des milliers de kilomètres, dans l’ouest du Canada, une personne développant les symptômes d’une fièvre hémorragique a été hospitalisée peu après son retour d’Afrique de l’Ouest. Mais un test a prouvé qu’elle n’était pas touchée par Ebola.
Dans le sud de la Guinée, des cas suspects de fièvre hémorragique virale ont fait 61 victimes. De premières analyses d’échantillons effectuées par l’Institut Pasteur de Lyon, en France, ont montré que ces cas étaient bien dus au virus Ebola.
Ce dernier provoque une forte fièvre, des vomissements et des diarrhées. Il est mortel dans la plupart des cas, il n’existe aucun traitement. Le virus est transmissible d’homme à homme uniquement par contact direct avec les fluides biologiques, tels que le sang, le sperme, les selles, la sueur ou la salive. Seules des mesures préventives peuvent empêcher sa propagation.
Pour tenter d’enrayer l’épidémie, des équipes de Médecins sans frontières et de l’Organisation mondiale de la Santé, déjà présentes sur place, seront renforcées pour participer à la mise en place de mesures de protection et de distribution de kits d’hygiène.

Avec AFP

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