Ce mercredi 26 février 2014, les élèves du lycée Donka ont attaqués le centre hospitalo-universitaire de Donka, situé dans la commune de Dixinn. Très tôt, ces élèves ont appris la mort d’un élève de la 11e année du lycée Donka. Moussa Mara c’est son nom, a été admis à l’hôpital le vendredi passé. Le jeune adolescent Moussa Mara, a subit un choc lors d’un match de football, qu’il jouait avec ses amis. Après cinq jours, il a été transporté au CHU Donka pour des soins. Les médecins l’ont mis en observation pendant trois jours. Mais la situation ne faisait qu’empirer .C’est ainsi, que l’équipe du service de la chirurgie a décidé de faire une intervention chirurgicale mardi matin. Quelques heures après cette opération, Moussa Mara a rendu l’âme, précisément dans la nuit de mardi à mercredi à minuit. La nouvelle de sa mort a été très mal accueillie par ses amis du lycée Donka. Ils auraient appris que ce dernier à trouver la mort par suite, de manque du sang. Les élèves accusent, le personnel de cet hôpital d’être responsable de la mort de leur camarade. Selon eux les médecins ont refusés, de donner du sang à la victime. Une accusation qui a été rejeté par l’un des médecins qui suivaient le patient. Le professeur Biro Diallo explique : « lorsqu’on n’a opéré le jeune, il y avait de pus au niveau des nerfs. Il était trop tard, c’est pourquoi, il a rendu l’âme», explique t-il devant le ministre de la santé et les membres de la famille du défunt.
Très en colère, contre la mort du jeune Mara, les élèves se sont rendus à l’hôpital pour vandaliser les locaux qui abritent le bureau de la Directrice générale de CHU Donka. Des blessés, des vitres brisées, et quelques goûtes de sang étaient visibles sur les lieux.
Le ministre de la santé aussitôt informé s’est rendu là-bas pour constater les faits. Le Colonel Remy Lamah parle de manipulation : « on ne comprend pas qu’un groupe de jeune élèves viennent casser des vitres et s’attaquer au personnel d’un hôpital ».
Le ministre a promis dans la foulée, d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire, avant de profiter de la circonstance, pour présenter ses condoléances au nom du gouvernement à la famille mortuaire.
La dépouille mortelle du jeune Moussa Mara, a été mise à la disposition de la famille, qui a déploré par la même occasion l’attitude des élèves.
Ajoutons que le calme était revenu à l’hôpital après la dispersion des jeunes élèves par les services de sécurité
Thierno Abdoul Baldé

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