Après les Etats Unis, et le Canada, le Japon annonce avoir expérimenté un sérum contre le virus Ebola.

Selon les spécialités, Il n’existe actuellement aucun vaccin ou antiviral homologué contre le virus Ebola, qui figure parmi les plus contagieux et mortels chez l’homme. Face à la gravité de l’épidémie actuelle, la pire d’ailleurs depuis la découverte du virus il y a une quarantaine d’années, la communauté médicale internationale a cependant approuvé mi-août l’emploi de traitements non homologués.
Une lueur d’espoir est venue d’un sérum expérimental américain, le ZMapp, un cocktail de trois anticorps "monoclonaux" disponible en très petites quantités: deux praticiens américains traités avec ce sérum sont sortis guéris de l’hôpital. Un prêtre espagnol qui en avait bénéficié était cependant décédé quelques jours plus tôt.
Cette fois si c’est le japon qui décide d’expérimenter son médicament appelé favipiravir (ou "T-705"). Il est commercialisé sous le nom Avigan par Toyama Chemical, filiale du spécialiste des techniques de l’image FujiFilm Holdings.
Pour le secrétaire général du gouvernement nippon qui donne d’ailleurs la nouvelle, ce nouveau produit présente l’avantage d’avoir été homologué en mars au Japon en tant qu’antiviral contre la grippe et est actuellement en phase de tests cliniques aux Etats-Unis.
Son administration sous forme de comprimés peut également faciliter le traitement dans des zones aux infrastructures médicales limitées.
"Avant même que l’OMS ne prenne une décision, le japon se disait prêts à répondre aux demandes individuelles (de travailleurs médicaux, NDLR) sous certaines conditions s’il s’agit d’un cas urgent «selon la même source.
Contacté par l’AFP, le groupe japonais, connu pour ses appareils photo mais qui a aussi une activité importante dans le domaine médical (radiographie et endoscopie notamment), a indiqué avoir reçu des demandes de l’étranger, sans préciser combien ni de quels pays.
"Le groupe a des réserves pour plus de 20.000 personnes", a ajouté un porte-parole. Le groupe pourrait en préparer davantage par la suite. L’épidémie actuelle, "la plus importante et la plus sévère" depuis la découverte en 1976 de ce virus, a déjà fait au moins 1.427 morts selon un bilan fourni par l’OMS, au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et plus marginalement au Nigeria.
Guineediversite.com

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