Durant quatre jours, les participants venus des structures sanitaires publiques et privées de la ville de Conakry, ainsi que des représentants des ONG évoluant dans le domaine de la santé vont présenter les activités de monitorage, discuter des problèmes récurent qui assaillent le secteur et de proposer des solutions réalistes et réalisables.
En ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du gouvernorat de Conakry a invité les participants à redoubler d’effort pour réduire la morbidité et la mortalité. Poursuivant son allocution, Moundjou Chérif a mis l’accent sur la lutte contre la médecine clandestine qui constitue un véritable danger pour la population.
Pour la directrice de la santé de la ville de Conakry, les résultats des activités du précédant monitorage des structures au deuxième semestre 2012 ont nettement améliorés par rapport au semestre identique de 2011 avec un programme élargi de vaccination de 91% , une consultation prénatale de 83%.
Néanmoins ,docteur Tata Gakou déplore la persistance des problèmes comme le faible taux de référence et contre référence, manque d’énergie pour le fonctionnement des services, la surfacturation des prestations, le mauvais état des engins de supervision, le manque de structures de référence pour les communes de Kaloum et Matoto et de bloc opératoires pour les centres médicaux communaux de la minière, Coléah et Flamboyant.
Cette 38ème session du comité technique régional de santé de la ville de Conakry intervient à un moment où la guinée est frappée de plein fouet par l’épidémie de Rougeole. Donc une occasion d’interpeller une fois encore les responsables de familles d’envoyer tous les enfants âgés de six mois à dix ans pour se faire vacciner gratuitement afin d’éradiquer cette épidémie.
L’Emir SOUARE
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