Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 60 femmes et jeunes filles enlevées dans une série d’attaques attribuées au groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, ont déclaré des responsables locaux et des habitants.
Ces tueries et enlèvements ont eu lieu au cours d’une série d’attaques réparties sur plusieurs jours la semaine dernière (bien lire: la semaine dernière) dans le village de Kummabza, dans la localité de Damboa, dans l’Etat de Borno (nord-est).
Le quartier général de la Défense nationale nigériane a affirmé lundi soir sur Twitter qu’il cherchait "à confirmer les nombreuses informations faisant état d’enlèvements de jeunes filles dans le Borno".
Contacté par l’AFP mardi, le porte-parole des armées Chris Olukolade n’a pu être joint.
Selon un responsable de la localité de Damboa qui a souhaité rester anonyme, "plus de 60 femmes ont été attaquées et emmenées de force par les terroristes".
Un membre du conseil dirigeant la localité, Modu Mustapha, n’a pas confirmé ni infirmé ces tueries et enlèvements.
Le chef d’une milice locale, Aji Khalil, a pour sa part confirmé que "plus de 60 femmes ont été enlevées par des terroristes de Boko Haram".
Un autre habitant réfugié à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, qui a lui aussi requis l’anonymat, a affirmé que "plus de 30 hommes ont été tués pendant cette attaque qui a duré presque quatre jours".
"Les assaillants ont ensuite tenu tout le village en otage pendant trois jours" a-t-il ajouté.
AFP