Après les émeutes survenues la semaine dernière en haute banlieue de Conakry, le conseil régional des organisations de la société civile de Conakry monte au créneau pour exiger des comptes à la société électricité de guinée(EDG).
Ces émeutes ont été enregistrées suite aux revendications des citoyens contre le délestage du courant, qui avaient fait deux morts et plusieurs blessés, et des dégâts matériels importants.
C’est pourquoi, cette frange de la société civile guinéenne, a fustigé dans une déclaration, ce qu’elle qualifie « d’amateurisme » de la société en charge d’électricité (EDG), mais aussi, la société des eaux de guinée, en suite, le comportement des forces de sécurité et certains dirigeants. Dans cette déclaration intitulée « un besoin public non partiellement satisfait, sans communication honnête et structurée compromet la quiétude sociale ». Pour le conseil régional des organisations de la société civile de Conakry dirigé par Abdoul Sacko, les milliards engloutis par le secteur de l’électricité en guinée, depuis l’arriver du président Condé, n’ont permis d’assouplir, la souffrance des citoyens. « Cette situation, exprime le manque de responsabilité des dirigeants du secteur. Du coup, cela se traduit sur le terrain, par des manifestations récurrentes avec des conséquences graves », indique la déclaration.
Dans cette même déclaration, le président de cette organisation déplore la lenteur et le manque de professionnalisme des forces de sécurité dans le maintien d’ordre public.
« Nous demandons à EDG et à la SEG de communiquer sur leur capacité techniques, matérielles et financières dans le cadre de l’amélioration vite en desserte de l’eau et de l’électricité à Conakry. Cependant, nous demandons aux autorités politiques d’arrêter des promesses populistes et abusives », poursuit Abdoul Sacko.
Ajoutons que le conseil régional de la société civile de Conakry, se propose de se rendre au niveau des différentes familles des victimes des émeutes, pour présenter les condoléances et également, visiter les installations vandalisées de la société Brésilienne OAS, pour présenter des excuses au nom de la société civile.
Thierno Abdoul Baldé

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