La compagnie Air Algérie a annoncé, ce jeudi en fin de matinée, avoir perdu le contact avec un de ses appareils qui s’est probablement écrasé, selon un responsable algérien. L’avion a décollé dans la nuit de Ouagadougou au Burkina Faso en direction d’Alger. Le contact aurait été perdu peu de temps après le décollage, alors que l’avion se trouvait dans l’espace aérien malien, vraisemblablement dans la zone Gao. "Malgré des recherches intensives, à l’heure où je m’exprime aucune trace de l’appareil n’a été retrouvée. L’avion s’est probablement écrasé. Les recherches se concentrent à ce stade sur une vaste zone du territoire malien autour de la région de Gao", a annoncé Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, au cours d’une déclaration à la presse. "Cinquante-et-un Français se trouvaient à bord", a-t-il ajouté.
Selon une source officielle burkinabè contactée par RFI, l’avion aurait décollé à 01h17 TU de Ouagadougou au Burkina Faso, au lieu de 01h05 initialement prévu. Le vol devait arriver vers 5h40, heure locale, (4h40 TU) à Alger. Toujours selon cette source, le contact a été perdu très peu de temps après ce décollage, à 1h38 TU. Il y avait à ce moment de forts orages au-dessus du Burkina Faso.
Du côté de la compagnie aérienne, autre son de cloche : on déclare que l’avion, un Mac Douglas, a perdu le contact avec la navigation aérienne algérienne 50 minutes après son décollage en direction d’Alger, c’est à dire à 1h55 TU. Laurent Fabius a déclaré que le contact avait été perdu à 1h47 TU.
L’avion comptait 116 passagers à bord et six membres d’équipage, des informations qu’il faut encore confirmer. Selon les premières sources, la plupart des passagers sont des étrangers qui devaient voyager en transit vers l’Europe, vers le continent américain, ou vers le Moyen-Orient. Les autorités françaises annoncent d’ailleurs qu’il y a vraisemblablement des Français en nombre dans l’appareil. Le représentant d’Air Algérie au Burkina Faso évoque 51 Français. Il y aurait aussi, selon une source à Ouagadougou, plus d’une vingtaine de Burkinabè, 20 Libanais et sept Algériens.
La France a mis en place une cellule de crise ainsi qu’une cellule de réponse téléphonique au 00 33 1 43 17 56 46. En Algérie, une réunion de crise se tient en ce moment à l’aéroport d’Alger. Il y a également une cellule spéciale qui a été mise en place au ministère des Transports dans la capitale.
guineediversite.com

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