Le ministère du plan et de la coopération internationale a procédé ce vendredi à Conakry au lancement du rapport sur l’Etat de la population mondiale 2017.Le thème retenu cette année est : des mondes à part, santé reproductive et droits à une époque marquée par les inégalités.

La présentation du rapport sur l’Etat de la population mondiale est un exercice commun à tous les pays pour donner d’amples informations sur l’évolution des populations respectives, identifier les difficultés aux quelles elles sont  confrontées et trouver des pistes de solution. Ainsi qu’en est-il de la population guinéenne en cette année 2017 ? Le directeur national de population et développement du ministère du plan et de la coopération internationale Mohamed Sanoh indique qu’en cette année la population guinéenne est estimée à 11.600.000 habitants avec un effectif de moins de 15 ans estimé à 5 millions 220.000 individus, soit 45% .Selon toujours lui, plus de la moitié de la population guinéenne est âgée de moins de 18 ans.

Chez les adolescents de 10 à19 ans, le nombre est estimé environ 1 million 200.000 personnes et l’âge moyen de la population est de 22 ans.

Alors que les pays en voie de développement ont souscrit aux programmes des nations unies relatifs aux objectifs de développement durable vision 2030, il reste clair que ce programme connait des embuches dans son aboutissement. Il s’agit bien du phénomène d’inégalité caractérisé par le retard de la couche féminine à s’adapter aux nouvelles réalités du monde.

Cheick Fall, représentant  du fond des nations unies pour la population en Guinée explique que c’est la différence entre fille et garçon fréquentant par exemple l’école, le nombre des hommes ayant accès aux soins de santé par rapport aux femmes, le nombre de femmes ayant un emploi etc.…..

Un fait pour ce représentant onusien qui ne peut pas permettre aux pays en proie à de telles distorsions d’atteindre les objectifs du développement durable ODD.

Eut égard à tout ce qui est obstacle à l’épanouissement de la couche féminine et des jeunes, la coordinatrice du système des nations unies en Guinée Séraphine Wakana, recommande à ce que la facilité d’accès aux services sociaux de base à cette couche défavorisée soit mis en place pour  que les projets relatifs à la vision 2030 soient une réalité.

Le développement d’un pays ne peut se faire sans la prise en compte des problèmes des femmes. Tous ensembles pour la participation de la femme au développement de la nation a lancé en outre la coordinatrice du système des nations unies en Guinée.