Quelques jours après la manifestation en banlieue contre le délestage électrique, la société électricité de guinée(EGD), sort enfin de son silence et réagit, contre les propos du gouverneur de la ville de Conakry Sékou Resco Camara et le premier ministre. « Que le gouverneur Sékou Resko Camara promet du courant aux citoyens, c’est un langage politique. Que le premier ministre Mohamed Said Fofana s’exprime de la sorte, se sont des politiciens. Les réalités du terrain et les explications techniques seul EDG peut les données à la population» c’est en ces termes que, le chargé de communication de l’EDG Dr Laye Kouyaté, a fustigé la promesse faite par le gouverneur de Conakry. Des déclarations au cours des quelles Sékou Resko Camara et Mohamd Said Fofana, ont promis le rétablissement du courant dans les 13 quartiers plongés dans le noir depuis plus de trois mois maintenant.
« Même si un citoyen se manifeste, tout de suite à cause du mangé, le gouverneur Resko vient lui promettre un sac du riz, juste pour le calmer. Peut importe qu’il respect sa promesse ou pas. Mais, en technique telle n’est pas le cas, pour l’exécution d’un programme à EDG, on fait d’abord le planning. Ce planning est fonction des réalité sur le terrain» déclare Dr Laye Kouyaté.
A quand le retour du courant dans ces quartiers ?
A cette question Dr Laye Kouyaté reste catégorique : « mon frère, ce quand là, il faut, poser la question au transformateur. Tous les travaux qu’EDG doit faire, on a fait. L’amélioration de ce paramètre ne dépend pas des techniciens. C’est un paramètre qui évolue petit à petit. Je vous dis, sur 60 mégawos, on était déjà arrivé à 11 et quelques. Depuis qu’il ya eu la manifestation, les travailleurs ont abandonnés le site. On ne pouvait pas continuer à mètre le transformateur sous tension. Il faut reprendre le travail à zéro encore. Qu’on laisse les gens travailler, personne n’a intérêt à plonger quelqu’un dans l’obscurité ».
Les propos controversés des ces commis de l’Etat, prouve à suffisance que les quartiers concernés par cette panne, risquent de rester encore longtemps dans le noir.
Thierno Abdoul Baldé :