Conakry, 19 septembre 2014 – Engagé depuis des mois dans une lutte sans relâche contre Ebola, le Gouvernement guinéen salue l’adoption, hier jeudi 18 septembre, par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, saisi en urgence par les Etats-Unis, d’une résolution unanime pour renforcer et accélérer la mobilisation et l’action de la communauté internationale contre l’épidémie.

La résolution 2177, qui a été coparrainée par 131 pays – un record dans l’histoire du Conseil – qualifie l’épidémie sans précédent qui sévit en Afrique de l’Ouest de « menace pour la paix et la sécurité internationales ». C’est la première fois que le Conseil de Sécurité des Nations Unies qualifie une urgence sanitaire.

Le Président guinéen Alpha Condé a déclaré : « Je salue et remercie, au nom de mon peuple et des Etats voisins frappés par l’épidémie, la mobilisation massive et unanime de la communauté internationale. Nous sommes désormais tous en guerre contre Ebola. C’est la réponse que nous attendions et qu’il faut maintenant déployer sur le terrain immédiatement. Il faut agir très vite. Il nous faut davantage de moyens, maintenant, pour accélérer cette guerre, et la remporter. Cette épidémie est redoutable, mais elle ne doit pas être une fatalité. Nous savons comment vaincre Ebola. Il faut élargir à des niveaux massifs les actions et la sensibilisation. Pour cela, nous avons besoin de personnels et de moyens. Ensemble, nous pouvons briser la chaine de transmission virale et remporter cette guerre. Il n’y a pas d’alternative possible ».

Par la résolution, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a appelé les Etats membres « à fournir une assistance et des ressources d’urgence » aux pays affectés par la maladie : hôpitaux de campagne, médecins et infirmières, capacités logistiques et de transport aérien médicalisé.

La résolution demande également aux pays concernés de « lever les restrictions aux déplacements et aux frontières imposées en raison de l’épidémie » et aux compagnies aériennes et maritimes de maintenir leurs liaisons avec les pays affectés.

La veille, mercredi 17 septembre, le Président Alpha Condé avait appelé à « isoler Ebola, pas les pays » touchés par l’épidémie, les mesures discriminatoires et contreproductives ne faisant qu’alimenter la psychose et affaiblir les Etats et leurs économies.

Mobilisée depuis le début de la crise, la Guinée a lancé jeudi 11 septembre, avec l’appui des partenaires internationaux, notamment l’Organisation Mondiale de la Santé, les Nations-Unies, Médecins sans Frontières, le Center for Disease Control et les partenaires bilatéraux, un nouveau plan d’urgence sanitaire accéléré et renforcé pour rompre la chaîne de transmission virale et enrayer l’épidémie.

Le Bureau de Presse de la Présidence

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