Plus question de se faire des soucis pour se déplacer dans les centres villes ou dans les campagnes. Ils sont là toujours prêts à servir leurs clients. On les appelle les motos taxis. Venues en Guinée il y a de cela juste quelques années, la pratique de motos monte en crescendo à l’intérieur du pays. C’est par exemple le Kakandé (Préfecture de Boké) où cette petite profession devient la convoitise des citoyens de cette localité.

Supportant 2 passagers voire même 3 et portant des gilets violets de protection immatriculés par un collège de syndicat. Ansoumane Bangoura et Djibril Keïta sont tous des élèves et en même temps conducteurs de motos taxis. Ils résident dans le village de Dannayah localité située à plus d’une dizaine de kilomètre de la sous-préfecture de Kollaboui, sur la nationale Boké-Kamsar, ils racontent : «Ce métier nous a permis de réaliser beaucoup de choses puisqu’auparavant toutes nos dépenses provenaient de nos parents.
Mais aujourd’hui, tel n’est pas le cas. Nous travaillons tous les jours mais quand nous ne partons pas à l’école et que nous n’avons pas de révisions que nous faisons moto taxi ».

Certes cette nouvelle profession soulage les clients et apporte de fruits pour les pratiquants mais de nos jours, elle ne se passe pas sans risque puisque la semaine dernière un conducteur de moto taxi à trouvé la mort juste au niveau de la gare de train de Kollaboui.
Alors prudence de mise pour les citoyens.

Par Aboubacar Arafan Camara
Tél: 666 48 54 60/628 47 80 46

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