Les structures sanitaires de la guinée sont sales. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un tour dans quelques hôpitaux du pays. à l’intérieur des cours ont observe un peu partout des vielles boites de conserve et autres ordures, des toilettes mal entretenues et en manque d’eau dégageant ainsi des odeurs insupportables, certaines même non fonctionnelles, des toiles d’araignées et des déchets issus de la vaccination sont stockés par endroit malgré les importantes ressources financières dégagées pour leur élimination.

Face à cette situation alarmante le gouvernement veut mettre tout en œuvre et user de tous ses moyens, pour améliorer la qualité de l’hygiène dans les structures sanitaires du pays et la lourde tache revient au ministre de la santé et de l’hygiène publique.

Apres plusieurs rencontres d’échanges et de sensibilisation sans succès, le ministre a voulu passer à la vitesse supérieure.
Dans une lettre dont notre rédaction détient une copie, le ministre de la santé a lancé un avertissement solennel aux :
Directeur régional de la santé de Boké ;
Directeur préfectoral de la santé de Boffa ;
Directrice préfectorale de la santé de Boké ;
Directeur de l’Hôpital régional de Boké ;
Chef du centre de santé amélioré de Tanéné préfecture de Dubreka ;
Chef du centre de santé urbain de Dibia préfecture de Boké, celui de colaboungny et le chef du centre spécialisé lèpre – tuberculose – onchocercose de Boké de mettre en place et rendre fonctionnel un comité d’hygiène avec des ressources clairement dégagées pour l’hygiène. Le ministre demande également à ces responsables des structures sanitaires cités ci-haut, de rendre les toilettes fonctionnelles et d’en assurer efficacement leur maintenance en prenant soins de créer un point d’eau dans chacune d’elle.
Ces mesures et tant d’autres relatives à l’hygiène non énumères ici, doivent être mises en Œuvre dans un délai d’un mois à compter de ce Mardi 18 mars 2014 avec compte rendu par écrit à l’adresse du ministre et qui sera suivi d’une mission de contrôle du niveau central.
Poursuivant, le ministre médecin colonel Remi Lamah affirme que le non application des présentes instructions expose les intéressés à une sanction disciplinaire
Nous y reviendrons

L’émir
664858638

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici