Dr Ibrahima Sory Diallo, Coordinateur général du Bloc de l’Opposition Constructive (BOC) et Président fondateur de l’ADC-BOC se déchaîne contre la CENI et conditionne sa participation aux élections présidentielles de 2015. En tout cas, c’est ce qui ressort de cet entretien qu’il a accordé à notre rédaction. Lisez plutôt !
Guineediversité : Dr Ibrahima Sory Diallo Bonjour,
– Bonjour !
Guineediversite : après votre échec aux élections législatives on constate que vous vous faite rare sur le terrain politique guinéen. Pourquoi ?
– Dr Ibrahima Sory Diallo : Bon c’est par ce qu’on recul pour mieux sauter. C’est pourquoi à mon retour de l’Europe, j’ai essayé d’éclaircir les lanternes des guinéen par rapport à des suspicions qui étaient en cour dans le pays. Les gens disaient que les cadres du BOC sont partis en asile politique tandis que nous sommes partis en formation. Dès après les élections législatives, nous avons mis en place l’opposition extra parlementaire à la disposition de tous les partis qui n’ont pas eu la chance d’arriver à l’Assemblée Nationale, qui n’ont pas eu de siège et ceux-là qui se sont pas porté volontairement candidat. Cette opposition devrait être animée par ces partis, mais nous, en ce qui nous concerne, nous avons déployé 15 cadres pour aller nous former. Tous les chargés des questions politiques ne se trouvaient pas en Guinée, c’est pourquoi, vous n’avez pas entendu le BOC. Mais, de l’étranger, nous avons toujours intervenus sur les antennes de certaines radios privées guinéennes. Mais comme vous savez que les guinéens n’écoutent pas, ne lisent pas, c’est pourquoi ils ne comprennent pas la décision du BOC après les élections législatives.
Qu’est ce que cette formation va apporter à votre parti ?
– Vous savez, nous sommes des jeunes formations politiques. Nous avons participé à une élection nationale au cours de laquelle nous avons vu la mascarade électorale qui a été organisé par la CENI et nous avons jugé nécessaire de former quelques cadres de notre parti sur le processus de gestion des élections en république de Guinée. Nous avons également formé des experts en communication et des experts en politique. Il était même question de partir plus loin, installer des structures du BOC à l’étranger. Chacun dans le pays où il est parti, a réussi à implanter des fédérations du parti et nous avons également pensé à redoubler d’effort vu les résultats des législatives, ça montre que le BOC est installé dans toutes les préfectures et les sous préfectures de la Guinée. Donc, il fallait aussi partir remercier nos militants, c’est pourquoi, nous avons constitué des commissions de remerciement qui sont actuellement en tournée à l’intérieur du pays, par ce que n’oubliez pas que nous avions eu 32750 voix aux élections législatives.
Cette formation a été financée par qui ?
– C’est le BOC. N’oubliez pas que le Bloc de l’Opposition constructive est composé de 22 partis politique, donc chaque parti a un cota à verser dans la caisse du BOC.
Parlant de cette formation il ya certains qui vous accusent d’avoir insérer des personnes qui ne sont pas du BOC, juste pour leur envoyé à l’étranger. Que répondez-vous ?
– Non ça ce n’est pas une vraie version ! Comment on peut faire des telles choses ? Ce que les gens oublient, il y a eu des arrivistes dans le BOC qui pensent que par ce qu’on les a mis dans une liste nationale qu’ils ont le droit de voyager. Non ce n’est pas ça. Il y a de anciens membres du BOC. Quant il y a des privilèges, on commence par eux. Ceux qui sont venus pendant la période électorale on les a inséré dans nos listes puisqu’on pensait qu’ils peuvent nous apporter quelques chose, mais ils n’ont pas les même privilèges que ceux qui ont crées le BOC. C’est ce que les gens n’ont pas compris. Nous avons pris les cadres qui étaient nécessité et disponible. C’est vrai que tout le monde ne pouvait pas partir par ce que nos moyens sont limités
Après l’installation de l’Assemblée nationale, la famille politique guinéenne s’est réorganisée, d’autres tendances ont été crée, c’est comme la coalition de l’opposition extraparlementaire, aujourd’hui, dans quel tendance politique se trouve le BOC ?
– Je vais vous repréciser que le BOC est l’initiateur de l’opposition extra-parlementaire. L’opposition parlementaire et extra –parlementaire sont deux oppositions différentes par ce que nous ne visons pas la même chose. Eux ils règlent les problèmes liés au parlement et nous, nous contrôlons ce qu’ils font. Si c’est bon, ok ! Si ce n’est pas bon, nous allons monter au créneau pour dire attention, ce que vous demandez, ce n’est pas ça. Mais il arrive que l’opposition parlementaire défende la même chose que l’opposition extra parlementaire. Dans ce cas, nous combinons, on bouge ensemble. C’est par exemple le respect des accords de 3 juillet. ça ! nous partageons, nous somme tous ensemble et nous allons déclarer la même chose. Mais il ne faudrait pas que l’opposition extra parlementaire soit un prolongement de l’opposition parlementaire. C’est pourquoi, il faut noter que le BOC appartient à l’opposition extra parlementaire que nous avons initiée. A mon retour j’ai appris que mon frère Boubacar Barry de l’UNR a formalisé l’opposition extra parlementaire, j’ai accepté. Mais nous ne somme pas d’accord sur un fait, par ce qu’il mon dit que l’opposition extra parlementaire, c’est l’opposition républicaine ; là, je ne suis pas d’accord avec lui. L’opposition extra parlementaire, c’est une opposition pire et simple et qui défend les attentes de l’opposition parlementaire.
Quels sont ces attentes ?
– Les attentes de l’opposition extra parlementaire, c’est de veiller sur le parlement. C’est dans ce contexte que nous avons dit que nous veuillons sur le fonctionnement de l’Assemblée pour édifier la population. C’est l’objectif de l’opposition extra parlementaire. Pour certains, l’opposition extra parlementaire ne pèse pas beaucoup mais il ne faut pas oublier qu’il y’a beaucoup qui n’ont pas présenté leur candidature aux dernières élections. Ceux-ci, même s’ils ne sont pas majoritaires, on ne peut pas les juger. Mais par contre d’autre comme le BOC, nous avons participé mais on à pas eu. le peuple peut douter qu’on à pas de représentation mais cela ne veut rien dire. Par ce que dans la mesure où nous avons perdu une élection et non des élections. Mais l’élection là aussi nous savons tous que c’est une élection qui a été organisée par une CENI qui a été incapable. Parce que tous les participants à ces élections ont porté plainte à la cour suprême. C’est pour dire que cette CENI n’a plus de crédibilité et s’ils étaient des patriotes ils allaient rendre démission. Mais comme démission n’est pas guinéen ça peut être cela.
Les guinéens sont en attentes des élections communales et communautaire et bien sûre les présidentielles de 2015 approchent aussi à grand pas. Dites nous, comment est ce que le BOC se prépare pour ces échéances ?
– Le BOC ne peut pas se préparer dans la mesure où les accords de 3 juillet n’ont pas été respectés. De toutes les façons, ces accorts devaient être respecté pour aller aux élections communales et communautaires au premier trimestre de 2014. Parce que quoi qu’on face en 2015 les élections présidentielles auront lieu. Sinon, cela va entrainer beaucoup de difficultés pour le résume en place, y compris les manifestations.
Et si ces manifestations ont lieu est ce que le BOC va participer ?
– Le BOC n’a pas la vocation de se manifester.
Vous serez candidat en 2015 ?
– Oui le BOC va se présenter aux élections mais nous avons des réserves. Il faut noter que cette CENI doit être assainis pour qu’on puisse participer. Et notre participation dépendra de cette CENI. Tout le problème aujourd’hui qu’on à en Guinée c’est cette CENI. Franchement, même si on envoyait seulement la mouvance présidentielle gérer les élections législatives, on n’allait pas avoir des problèmes comme on la eu avec cette CENI paritaire.
Dans l’actualité nationale il y a le retrait du permis d’exploitation de Vale- BSGR du bloc de Simandou par le l’Etat guinéen et une batail judiciaire qui ne dit pas son nom qui s’en est suivi, quel regard portez vous sur ce dossier ?
– En ce qui concerne le problème minier en guinée, ça toujours été mal gérer donc s’il ya eu des rentait de permis je ne serai pas contre. Nous, nous exigeons une seule chose, la transparence dans la gestion des nos richesses miniers.
Il y a aussi, le gouvernement Mohamed Said Fofana qui a plus de 100 jours maintenant, quelles appréciations donnez-vous à ce gouvernement de mission comme on le dit ?
– Je pense que ce gouvernement de mission, on ne peut pas leur donner des point dans la mesure où ils sont en chantier. En 2015 certainement ils auront fini avec leur chantier et tout le peuple va les évaluer. Ils sont venus ici il ya eu des promesses et ces promesses ne sont pas encore finaliser certainement d’ici 2015 ils vont les finalisés.
Kassa désormais, une sous préfecture, est ce que ça vous étonne ?
– Je ne connais pas trop la disposition des collectivités locales mais en tout cas, on ne peut mettre une sous préfecture que lorsqu’il ya une préfecture. Certainement il y a une préfecture maritime qui va abriter Kassa. De mon coté, si cette décision est en conformité avec le code des collectivités locales, ça me va droit au cœur.
Certains observateurs voient cette décision comme étant politique, qu’en pensez-vous ?
– Vous savez, les gens sont libres de faire des interprétations. Moi je ne suis pas dans ce cadre d’interprétations. Donc le BOC ne peut pas se prononcer par rapport à ce que les gens disent. Mais nous trouvons que c’est des dispositions qu’on ne comprend pas, on ne sait pas comment et pourquoi cette décision a été prise par le chef de l’Etat, mais de toutes les façons, nous allons faire des études déçu pour voir si c’est politique ou non.
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