Une cérémonie religieuse a eu lieu ce jeudi 15 mai, dans le camp de M’poko, près de Bangui où repose la dépouille de Camille Lepage. La jeune journaliste a été tuée en Centrafrique, alors qu’elle réalisait un reportage aux côtés des « anti-balaka » dans l’ouest du pays. Son corps sera rapatrié la nuit prochaine en France.
C’est une chapelle ardente très simple qui a été installée ce matin sous l’une des tentes de l’infirmerie du camp Mpoko : une photo de Camille Lepage, appareils photo en bandoulière, une fleur sur son cercueil. Par petits groupes ses proches, ses confrères, les autorités françaises et centrafricaines sont venus se recueillir quelques instants.
Une brève cérémonie religieuse a ensuite eu lieu sous la tente en présence du premier ministre centrafricain André Nzapayéké et de plusieurs membres de son gouvernement, cérémonie au cours de laquelle l’aumônier de Sangaris a rappelé l’énergie de Camille et son engagement pour l’Afrique.
« C’est un jour de grande tristesse, a déclaré à la presse à la fin de la cérémonie l’ambassadeur de France Charles Malinas. Camille Lepage, a-t-il rappelé, voulait informer le monde, dire la vérité sur la Centrafrique pour que ce pays ne soit pas oublié ».
Dans le registre des condoléances, le Premier ministre centrafricain a signé un court hommage. « Ce sacrifice exprime ta grandeur et tes qualités humaines, l’histoire de la RCA retiendra ce nom, à jamais » a-t-il écrit.
La levée du corps aura lieu ce jeudi après-midi. Le cercueil de Camille est attendu en France demain, vendredi.
RFI