«La CAF maintiendra ses calendriers de matches sur l’ensemble du continent Africain, à l’exception de 3 pays, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, ces derniers ayant enregistrés un nombre de cas important. La CAF a décidé de demander aux 3 fédérations (…) de délocaliser dans un pays neutre les matches de leurs équipes participant aux compétitions de la CAF, et ce pour une période allant jusqu’à la mi-septembre 2014».

Cet extrait de la circulaire signée du secrétaire général de la Confédération Africaine de Football et adressée aux 54 associations membres de la CAF, le mardi 12 août 2014, vient répondre aux questions que beaucoup se posaient sur la position de l’organisation face à la propagation du virus Ebola dans certains pays Afrique Occidentale.

La conséquence induite de cette décision c’est le fait que les rencontres Guinée – Togo du 5 septembre et Sierra-Leone – RD Congo du 10 septembre, comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Can Orange, Maroc 2015, se disputeront sur terrains neutres.

La fédération sierra-léonaise a déjà entrepris des démarches auprès de son homologue ghanéenne afin de voir son match se disputer dans ce pays-là.

La CAF, qui suit avec beaucoup de préoccupations et une attention particulière la situation a pris sa décision en s’appuyant sur «l’avis de plusieurs experts médicaux sur l’impact potentiel de la propagation du virus Ebola en relation avec l’organisation des matches et compétitions de la CAF», peut-on lire dans la circulaire qui précise qu’un avis officiel de l’OMS a également été reçu sur la question. L’Organisation Mondiale de la Santé a préconisé «d’éviter tout rassemblement de masse qui pourrait faciliter la propagation du virus Ebola».

D’ailleurs la circulaire, qui comporte une dimension didactique, renvoie au site internet de l’OMS (http://who.int/ith/updates/20140421/fr/ et invite les associations membres de la CAF à utiliser les plateformes qui sont les leurs pour sensibiliser sur ce virus et contribuer ainsi à endiguer la psychose et promouvoir les bonnes pratiques.

Une nouvelle évaluation de la situation sera faite à la mi-septembre par l’instance faîtière du football africain. En attendant, «selon les mêmes recommandations de l’OMS, il est extrêmement important que chaque Fédération dont le pays est affecté par ce virus puisse s’assurer que l’intégralité des délégations respectives voyageant à l’étranger puisse être examinées avant leurs départs afin de s’assurer qu’aucun membre ne puisse transmettre le virus Ebola. D’autre part, chaque Fédération recevant des délégations a l’obligation de communiquer toutes les informations nécessaires délivrées par les autorités sanitaires, afin de garantir la réception des équipes et officiels des divers pays, incluant ceux venant de pays affectés, et de procéder si nécessaire à des contrôles supplémentaires aux points d‘arrivée».

Selon les statistiques de l’OMS, 1848 personnes infectées par le virus ont été recensées en Guinée, Sierra-Leone, Libéria et au Nigéria. 1013 en sont déjà mortes.

CAF one line.com

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