Depuis le mois de décembre 2013, la présence d’une fièvre hémoragique a été signalée par la presse nationale et certains ONG dans le sud de la Guinée. Cette fièvre n’était nulle autre que la fièvre Ebola. Le Gouvernement Guinéen qui a ses démembrements sur toute l’étendue du territoire, bien informé de la situation, par ses représentants locaux n’a pas pris la moindre mesure par peur de ne pas effrayer les investisseurs et empêcher la tenue folklorique de la 4ème session de l’OIC et la venue du Roi Mohamed VI en Guinée.

Cette imprudence de la part du gouvernement, cette négligence, cette attitude de banalisation du problème sanitaire des guinéens sous l’autel de son irresponsabilité a permis à cette épidémie d’être hors contrôle. Aujourd’hui, à cause de ce laxisme, c’est tout le monde entier qui est sur le point d’être contaminé, car le plus peuplé de la sous-région le Nigeria est atteint. L’épidémie devient une pandémie, parce que quelque part le gouvernement Guinéen a refusé de déclencher la sonnette d’alarme à temps. De maladresse en maladresse, des gens ont été contaminés dont certains sont sortis hors du pays, et la maladie touche maintenant les pays limitrophes, l’Afrique, l’occident n’est pas épargnée.

Alors que la Guinée a enregistré plus de 300 décès des suites d’Ebola, les Chefs d’Etats du Liberia et de la Serra Leone contaminés à partir de la Guinée et dont le nombre des morts est encore loin d’atteindre le chiffre enregistré chez nous, ont déclaré l’Etat d’urgence et ont refusé de quitter leurs pays. Rester aux cotés de ceux qui les ont élus afin de partager leur souffrance, préférant dans ces conditions ne pas répondre à l’invitation d’Obama, Alpha Condé lui s’en est allé en gambadant, comme si rien de grave ne se passait chez lui. Il a préféré un album photo avec la famille Obama, en se moquant éperdument du grand malheur de son peuple. Malheureusement cela n’émeut aucun guinéen, alors qu’il était en face des médias, ça n’a été la préoccupation de personne car en ce temps de grande tristesse, d’inquiétude générale le Pr a plaisanté, a ricané la mâchoire déployée. C’est à se demander s’il est bien conscient des enjeux de cette maladie, des déboires répétés des guinéens par sa faute ?

Le 8 Aout dernier l’OMS a classé Ebola en « urgence de Santé publique de portée mondiale ». Parce que, l’épidémie actuelle d’Ebola est la plus grave de l’histoire du virus depuis sa découverte en 1976 en Afrique centrale, elle a fait au total plus de 960 morts sur près de 1 800 cas confirmés, probables et suspects dans les quatre pays touchés.

A cause de la mauvaise gestion de cette épidémie Ebola par régime d’Alpha Condé, des guinéens sont morts et continuent d’en mourir sans que cela n’empêche notre Président de dormir sur ses deux oreilles. Les guinéens ne pourront plus circuler dans la sous-région, pas de voyage à l’étranger, pas d’accomplissement du cinquième plier de l’Islam le pèlerinage aux lieux saints de la Mecque, le délaissement forcé de certains de nos mœurs, us et coutumes.
La religion

– Depuis bien avant l’indépendance de notre pays, les guinéens n’ont cessé annuellement à se rendre comme leurs coreligionnaires à la Mecque pour l’accomplissement cette recommandation de Dieu aux adeptes de la religion de Mohamed (PSL). Cette fois-ci, pour la première fois de toute l’histoire, les guinéens n’auront pas cette satisfaction du cœur, parce que les dirigeants de notre pays ont laissé propager Ebola et contaminer leurs pauvres voisins qui n’ont rien fait pour mériter un tel enfer ici bas. Il va sans dire que notre gouvernement de dilettantes a été incapable de circonscrire la maladie dès au début et voilà la catastrophe que seul le Tout Puissant peut nous en sauver.
– Les musulmans ne pourront plus traiter et enterrer leur corps comme recommandé par les rites religieux au grave risque d’être contaminé et mieux participer à son insu à la propagation du virus Ebola.
– Les regroupements de personnes à l’occasion des cérémonies religieuses, baptêmes, mariages, réunions de famille, sacrifices vont bientôt être interdits de peur à juste raison de ce virus maudit, que ce gouvernement incapable a aidé à avoir de l’envergure.

Nos habitudes

La salutation par le serrement des mains, les accolades et autre partage de repas dans le même plat, sont des habitudes bien ancrées dans les us et mœurs de nos communautés, qui pourtant sont entrain de disparaitre à cause d’Ebola.

Sport :

Les sportifs guinéens ne peuvent plus participer à des compétions continentales ou internationales au pays et en dehors du pays. Le 6 septembre prochain le Syli devait être opposé à son homologue du Togo dans le cadre de la phase éliminatoire CAN 2015. Et bien, c’est chose impossible dans la mesure où les coéquipiers de Adébayor s’inquiètent d’une possible contamination à l’occasion de cette rencontre continentale. A cet effet, la fédération togolaise a souhaité auprès de la CAF, la délocalisation du match mais à bien réfléchir, ça ne résout pas le problème d’autant que l’équipe plus d’une vingtaine, le staff et les supporters pourraient également renfermer en leur sein quelques contaminés qui feraient tache d’huile. C’est d’ailleurs pourquoi, un patron d’un site web avait émis l’idée lumineuse, qui consisterait à l’abandon par les autorités guinéennes pour ne pas se distraire inutilement, de toutes activités pour se consacrer résolument à la maitrise du virus. Le cas d’Ebola en Guinée devient un véritable dilemme, son éradication n’est certes pas pour demain, d’autant plus que les autorités au premier chef, le Président de la République trouvent le moyen d’en rire malgré l’hécatombe.
Ainsi, à cause d’Ebola, nous allons mettre une croix aux futures compétitions régionales et internationales, sans in fine que cela ne dérange pas grand monde surtout du côté de ceux qui président à la destinée du pays. Pauvre jeunesse ! Car s’il en est encore besoin, c’est la preuve de ton délaissement sans autre forme de procès et bien, ton avenir ne peut ainsi être que sombre.

Economie

– La fermeture des frontières des pays voisins empêchant la libre circulation des biens, des personnes et services constitue un sérieux problème pour notre économie déjà mal en point. Cette mesure va entrainer d’énormes pertes pour des citoyens, des commerçants, réduire les recettes douanières mais aussi contribuer à creuser le déficit budgétaire de la Guinée fort malmené.
– La Côte d’Ivoire, le Liberia, la Serra Léone, le Sénégal et la Gambie ont déjà fermé leurs frontières avec la martyre Guinée.
– Tous les investisseurs qui voulaient venir en Guinée vont désormais attendre que cette épidémie passe, cela prendra combien de temps, si le Pr Alpha est encore au stade de supposition ? Ceux qui sont déjà en Guinée sont entrain de plier bagages pour fuir très loin le virus Ebola tant craint. Les vols commerciaux comme Asky, Air France et Emiraties ont décidé de suspendre leurs vols en provenance et vers notre pays. Les ONG internationales comme les Corps de la Paix quittent le pays et nous laissent dans les bras de « alkalmowty »(ange de la mort), quand on sait que cette sale maladie que le gouvernement a laissé se propager, ne favorise que le trépas. Aux dernières nouvelles, les chinois construisant le fameux Barrage de Kaleta de tous nos espoirs quittent précipitamment le pays. Pauvres d’eux, nul ne peut chiffrer le nombre exact de ces petits jaunes tombés sur ce chantier, des suites d’accidents.
– Le secteur touristique va être profondément impacté par cette maladie, malgré qu’il soit vrai qu’il demeure en constante hibernation depuis belle lurette, faute de politique judicieuse pour sa promotion.
– Les hôtels en général vides alors qu’on en construit encore et encore, vont connaitre les pires moments de leur existence. Non seulement les expatriés cherchent à rentrer, mais aussi il n’y a nulle attraction vers la Guinée pour la mauvaise gouvernance du Pr et pire, en ce moment d’épidémie.

Diplomatie

Ebola compromet la diplomatie guinéenne, bien que moins combative, démotivée par tant de brimades du fait de copinage et de parenté. La plupart des pays ayant leurs ambassades en Guinée déconseillent à leurs ressortissants de visiter le pays, à commencer par la France. Suivie des Etats-Unis d’Amérique, du canada, d’Espagne, de l’Angleterre, de la chine, etc..

Toutes les rencontres au niveau régional et international risquent de se voir reporter ou délocaliser dans d’autres pays à causes du risque de contracter le virus d’Ebola. La rencontre de la jeunesse mondiale risque de ne pas voir le jour en Guinée à la date prévue, ce serait d’ailleurs très judicieux et éviterait de jouer avec la faucille de la mort, déployée prête à prendre des vies de quiconque serait à sa portée.

La négligence a eu raison des Guinéens

On pouvait éviter tout cela à notre pays et aux autres dont les paisibles citoyens ont été surpris d’être contaminés par le virus, il nous fallait dès le début prendre des mesures simples pour éviter ce drame d’un autre temps, en ne la banalisant surtout pas.

La gestion et l’organisation pour faire parvenir les kits et produits ont manqué et ne sont pas arrivés à temps, c’est là où le bas a blessé. La communication mal faite s’est contentée de ne toucher que le mode de contamination, sans citer nommément les zones contaminées. Aussi, elle a suffisamment pêché en affirmant que la maladie ne peut être guérie, d’où la désertion des contaminés des centre d’isolement pour aller chercher des remèdes auprès des féticheurs et autres charlatans. Aucune mesure n’a été prise pour mettre les premiers foyers en quarantaine aussitôt répertoriés. La banalisation de la maladie a été de loin la priorité des autorités à tous les niveaux, tel que « Il ne faut pas dramatiser Ebola », cela de l’affirmation même d’Alpha sur les médis d’Etat.

Le chef de l’exécutif lui même a contredit les chiffres et les informations de MSF (médecins sans frontière) et cela a incité les populations de Gueckédou à se révolter contre cette ONG internationale. Il a banalisé la maladie en affirmant haut et fort qu’Ebola est maitrisé, allant indûment s’intéresser à la gestion des contributions financières des partenaires affectées à la maitrise du virus. Il a déclaré solennellement « J’irai à Gueckedou, je n’ai pas peur d’Ebola ». Il continue de nos jours à faire comprendre aux gens, que la maladie est sous contrôle.
Il est important pour la communauté nationale et internationale de comprendre que si Alpha Condé était un problème pour la Guinée, il est désormais un problème pour le Monde entier à travers cette affaire d’Ebola. Son incompétence, sa mauvaise gestion et son dégout pour son peuple a permis à cette épidémie de se développer rapidement et se transformer en pandémie. De la Guinée, Ebola est arrivé dans la sous-région, en Amérique et en Europe. Alors que depuis janvier, la propagation d’Ebola pouvait être maitrisée et éradiquée à partir de l’endroit où son virus a été identifié et catalogué comme tel.

Doit-on reconduire cet Alpha Condé en 2015 ? A chacun de réfléchir et de jouer sa partition.

Cellule Com UFR

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