Le président nigérian Goodluck Jonathan a demandé mardi au Parlement de voter une prolongation de six mois de l’état d’urgence dans le nord-est du pays, en proie à l’insurrection du groupe islamiste armé Boko Haram.
C’est dans une lettre adressée au Sénat que le président nigérian, Goodluck Jonathan, demande une prolongation de l’état d’urgence dans les États d’Adamawa, de Borno et de Yobe, en vigueur depuis mai 2013, et qui expire le 14 mai. Si cette requête est approuvée par le Sénat, elle devra ensuite être soumise au vote des députés.
Les mesures spéciales – approuvées le 14 mai 2013 puis renouvelées une première fois six mois plus tard – comprennent notamment le déploiement de soldats dans la région et le brouillage occasionnel du réseau de téléphonie mobile afin d’empêcher la planification de nouvelles attaques du groupe terroriste Boko Haram. L’armée nigériane, qui avait lancé une vaste offensive en mai 2013, avait d’abord considéré son intervention comme un succès, les islamistes ayant été repoussés hors des grandes villes du Nord-Est.

Mais les attaques ont continué, dans des zones de plus en plus reculées, notamment dans l’État de Borno, le fief historique de Boko Haram, visant la population civile de façon de plus en plus systématique. Le groupe fait aujourd’hui la une de l’actualité internationale, après l’enlèvement, la semaine dernière, de plus de 200 jeunes filles dans leur lycée de Chibok, dans l’État de Borno, suscitant un élan de solidarité mondiale sans précédent envers les captives.
(Avec AFP)

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