L’armée française a annoncé jeudi avoir tué Ahmed Tilemsi, ex-chef militaire du Mujao, dans une opération près de Gao, au nord du Mali. Proche de Mokhtar Belmokhtar, avec lequel il a fondé le groupe Al-Mourabitoune, ce Malien arabe était un chef jihadiste de premier rang dans la bande sahélo-saharienne.
Les soldats français de l’opération Barkhane viennent de porter un coup dur à leurs ennemis jihadistes. L’armée française a annoncé jeudi 11 décembre avoir tué Ahmed Tilemsi, ex-chef militaire du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), dans une opération anti-terroriste près de Gao, dans le nord du Mali. Selon le ministère de la Défense, une dizaine de terroristes ont aussi été neutralisés.
Selon le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’armée française, l’opération a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi à la "suite d’un renseignement d’opportunité" et "en coordination avec les autorités maliennes". Une source gouvernementale française a elle précisé à l’AFP qu’"Ahmed Tilemsi était une cible de haute valeur" et qu’il était traqué "depuis plusieurs jours".
Ahmed Tilemsi était l’un des prinicipaux chefs jihadistes de la région. Leader du Mujao, il avait fondé en août 2013 le groupe Al-Mourabitoune avec Mokhtar Belmokhtar, dont il était l’un des proches collaborateurs. Arabe malien, il était originaire, comme son nom l’indique, de la région de Tilemsi (près de Gao). C’est dans cette zone, base arrière de Belmokhtar pendant des années, aujourd’hui bastion du Mujao, que les deux hommes avaient noué des liens étroits.
JA

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