En Guinée la moitié de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté. Dans cette situation les enfants constituent la couche la plus vulnérable. Au lieu d’emprunter le chemin de l’école ils se retrouvent dans plusieurs activités.
La conjoncture actuelle oblige certaines familles à faire travailler les enfants alors que ces derniers n’ont pas atteint l’âge minimum d’embauche. A Faranah, Dans un des garages de mécanique situé au quartier Abattoir, des enfants dont l’âge varie entre 15 et 18 ans pratiquent la mécanique. Selon le chef de garage Mamadou Saliou Diallo, les parent de ces apprenties envois leurs enfant dans son garage pour que ces derniers puissent avoir un métier leurs permettant de se prendre en charge. « Les parents de ces enfants ne me payent pas, ils viennent avec 10 noix de cola pour me confier leurs enfants. Il y a parmi eux qui ont abandonné l’école et il y a aussi ceux qui ne sont jamais allé à l’école. Ainsi au lieu qu’ils soient abandonnés à eux même, leurs parents nous les amènes ici pour ne pas qu’ils deviennent des délinquants » indique t-il.
Selon une récente étude, 73% des enfants ont une activité professionnelle. Ils sont non scolarisés et ont une longue heure de travail à moindre cout. Pour Daouda Doumbouya enfant mécanicien, il est rentré dans ce métier à cause de ses parents qui l’on obligé. « C’est mes parents qui ont souhaité à ceux que je sois mécanicien, car ils disent tous que c’est un bon métier. Même si je ne gagne pas beaucoup d’argent j’ai qu’à même appris beaucoup de chose depuis que je sui là, il ya deux ans » dira t-il.
Contrairement à Mohamed Camara, un autre enfant mécanicien rêve d’aller à l’école pour devenir haut cadre de l’Etat. « C’est mon papa qui m’a envoyé ici pour travailler, il ne m’a pas inscrit à l’école. Pourtant je rêve de devenir un président de la République »confit Mohamed Camara.
Ainsi, la scolarisation des enfants reste encore un combat de tous les jours et leurs droits sont loin d’être une réalité en Guinée.
Bilguissa Diallo