Le 28 mars 2014, M. Alhassane Condé, Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, a tenu, sur radioGuinéeSud.com, des propos irrévérencieux, mensongers et diffamatoires à l’endroit de l’UFDG, de ses militants et de son Président.
Il a notamment déclaré que : « l’UFDG n’a même pas un agrément correct… l’UFDG est un Parti communautaire. Les militants de l’UFDG sont des provocateurs qui ne connaissent pas la loi et qui descendent dans la rue dès que celle-ci est appliquée….Cellou est un menteur ».
M. Alhassane Condé n’hésite pas à traiter le Président de l’UFDG de voleur, le menaçant de poursuites judiciaires en 2014.
Avec l’arrogance, la suffisance et la pauvreté intellectuelle et morale qui le caractérisent, M. Alhassane Condé pousse la vanité jusqu’à remettre en cause la validité de l’accord politique global inter- guinéen du 03 juillet 2013 sur la base duquel le scrutin législatif du 28 septembre 2013 a pu être organisé. Il dénature le sens de la démarche d’Elhadj Cellou auprès des autorités françaises pour le respect de l’accord du 03 juillet. Il stigmatise cette démarche qui, selon lui, serait une invite à l’ « ancien colonisateur », ce qui remettrait ainsi en cause la souveraineté de la Guinée. Faut-il lui rappeler que la France tout comme les USA, l’Union européenne, les Nations unies sont signataires dudit accord.
Les guinéens et tous les observateurs de la vie politique du pays savent parfaitement qu’en tenant de tels propos, M. Alhassane Condé ne fait que récidiver dans les mensonges et calomnies.
En effet, en 2011, il avait déclaré que le « cauris d’or de la Paix » décerné alors à Elhadj Cellou par le MEDS était une récompense donnée au meilleur investisseur étranger au Sénégal. Alors que cette distinction lui était attribuée en reconnaissance de sa contribution à la préservation de la paix en Guinée et donc dans la sous région après l’élection présidentielle de 2010.
En outre, face aux succès des manifestations organisées en toute légalité par l’Opposition pour exiger des élections libres et transparentes, il s’était évertué à inviter Elhadj Cellou Dalein Diallo de retourner en Somalie d’où il serait originaire.1
Il n’est donc pas surprenant que M. Alhassane CONDE tienne des propos aussi indignes d’un Ministre de la République au moment où les citoyens guinéens sont confrontés à des difficultés d’existence de toutes sortes : épidémie d’Ebola, précarité, insécurité, impunité, atteinte grave et répétée aux droits humains…
Il est aujourd’hui avéré que M. Alhassane CONDE est un individu dangereux pour la stabilité de notre pays. Il est le parrain administratif du Manden-Djallon. Il prône impunément le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme, toutes choses qui menacent gravement la paix, la sécurité et l’unité nationale.
Un discours officiel et récurrent de cette nature et l’absence d’une conscience de crise de la part de l’élite nationale ont abouti dans certains pays à une guerre civile voire à un génocide.
Les propos de M. Alhassane Condé violent délibérément les lois de la République qui punissent, au demeurant, tout acte qui porte atteinte à l’unité nationale (Article 4 et suivants de la Constitution, articles 136 à 139 du Code pénal).
A défaut de sanctions exemplaires à l’encontre de M. Alhassane CONDE pour ces propos tenus contre l’unité nationale, et ceux diffamatoires à l’endroit du Président de l’UFDG, Elhadj Mamadou Cellou Dalein DIALLO, les militants de l’UDFG et le Parti se réservent le droit de réagir vigoureusement pour montrer leur indignation, sans préjudice de poursuites judiciaires.
En tout état de cause, le Parti et ses militants refusent que le débat politique revête le caractère tribal comme le veut le pouvoir actuel. Ils croient au respect des valeurs républicaines et prennent à témoin la Communauté nationale et internationale sur les agissements répréhensibles, irresponsables et récurrents de M. Alhassane CONDE.
Conakry, le 07 avril 2014
La Direction Nationale du Parti.