La signature de cet accord de financement du micro projet a eu lieu à l’ambassade du Japon. Un financement qui porte sur la construction d’une école primaire pour le district de Palaga dans la sous-préfecture de Maci, préfecture de Pita. Cette signature a connue la présence des ressortissants de Pita ainsi que des responsables du ministère de l’enseignement pré universitaire. Le coût global des travaux est estimé à cent douze milles dollars américain.
Ce district dispose d’une école de trois salles de classes pour un effectif de cent cinquante trois (153) élèves. C’est ainsi que l’ambassade du Japon en Guinée, a décidé de financer la construction des six nouvelles salles de classes équipées, une direction et des latrines. « La Guinée est un pays très riche en ressources naturelles. Mais le plus important, c’est de former les ressources humaines. C’est pourquoi, le Japon a financé la construction des plusieurs écoles à l’intérieure du pays. Nous allons continuer cela, pour la prospérité et le développement de la Guinée», annonce l’ambassadeur du Japon en Guinée Nouazougou Nakalo.
Ce geste ne laisse pas indifférent les ressortissants de Palaga. Le président de l’association des jeunes pour le développement de Palaga, Ibrahima Diallo, revient sur l’importance de ce projet en ces termes : « cette infrastructure va réduire non seulement, le taux d’analphabétisme, mais aussi, d’accueillir plus des trois cent cinquante élèves. Des élèves qui, parcourent des kilomètres en traversant des fleuves, avec des risques pour la recherche du savoir ».
Le représentant du ministère de l’enseignement pré-universitaire à cette cérémonie exhorte les habitants de cette localité d’en faire bon usage une fois que l’infrastructure va voir le jour. « Ouvrir une école, est une façon de fermer les portes des prisons. Nous remercions le Japon pour ce geste qui n’est pas une première » lance Kelefa Diallo.
Ce projet s’inscrit parmi les recommandations de la 5eme conférence du Japon. Une conférence qui vise à appuyer les pays africains dans leur développement.
Thierno Abdoul Baldé